Ce statut permet aux touristes chinois de se voir délivrer un visa de groupe dit « ADS » (Agreed Destination Status). Les demandeurs de vi...
Ce statut permet aux touristes chinois de se voir délivrer un visa de groupe dit « ADS » (Agreed Destination Status). Les demandeurs de visas, s'ils voyagent en groupe, sont alors dispensés de se présenter personnellement pour soumettre leur demande de visa. Ils doivent s'adresser à une agence agréée par l'administration Nationale Chinoise du Tourisme et les formalités de visa s'en trouvent simplifiées.
L'obtention de ce statut est le premier pas pour espérer voir des touristes chinois venir sur le sol de La Réunion. Il convient de noter que les demandes individuelles de visa devront suivre la voie normale de demande de visa pour entrer sur le territoire de l'Europe (visa Schengen si l'on considère que le Schengen Dom n'est plus d'actualité). Les candidats au départ de La Réunion souhaitant se rendre en Chine peuvent obtenir un visa pour un court séjour auprès du Consulat général de Chine en moins de 5 jours. Par réciprocité, il faudrait que les autorités françaises puissent octroyer un visa de court séjour dans un délai identique, à un chinois souhaitant se rendre à La Réunion.
La Région engage de nouvelles relations avec les pays du Grand océan Indien : la Chine et l'Australie
Dans le cadre de ses nombreuses actions en matière de coopération régionale, la Région Réunion a engagé des relations nouvelles avec les pays du Grand océan Indien tels que la Chine ou encore l'Australie. Cette dynamique s'est confirmée lors d'une mission à Adélaïde en novembre 2010 qui a été ponctuée par la signature d'une déclaration d'intention entre La Réunion et l'Etat d'Australie du Sud pour jeter les bases d'une coopération dans les domaines de la culture, de l'économie, du développement durable ou encore de l'éducation. Des liens étroits se sont également noués avec la Chine comme le prouve la venue en mai 2011 à La Réunion, de Son Excellence Monsieur WU Bangguo, Président du Comité Permanent de l'Assemblée Populaire Nationale de Chine, et N° 2 du régime chinois. Une série d'ateliers de travail s'est également tenue avec les tours opérateurs chinois à Pékin et à Shanghai en présence de l'IRT et de la Région. Plus récemmement, le Président de la Région a participé aux côtés du Président mauricien au vol inaugural d'Air Mauritius à Shanghai. Ce déplacement en Chine a d'ailleurs été l'occasion de négocier avec les autorités chinoises pour faire de La Réunion une Destination Touristique Agréée.
Les Iles Vanille pour une promotion du Grand océan Indien plus dynamique
Cette stratégie de rapprochement régional avec les pays du Grand océan Indien va de pair avec le concept novateur des Iles Vanille. En effet, lors de la 26ème session du Conseil des Ministres de l'Océan Indien (COI), qui s'est tenue à l'Hôtel de Région le 8 juin 2010, les pays membres - Maurice, Seychelles, Mada- gascar, Union des Comores, Réunion/France - ont validé la création d'un label « Océan Indien » avec pour objectif de favoriser le développement global du tourisme à l'échelle de cette zone. Déclinaison de cette décision : le concept des « Iles Vanille de l'océan Indien » prônant une promotion touristique commune de toute la zone océan Indien. Parallèlement, à l'initiative de la Région Réunion, des partenariats ont été établis avec l'île Maurice et les Seychelles pour des actions de prospection commune sur les salons internationaux dédiés au tourisme. Il s'agit à terme de proposer des combinés Réunion-Maurice et Réunion-Seychelles pour permettre une diversification de la clientèle touristique et l'ouverture de nouveaux marchés. Le mois de juin 2011 a été l'occasion d'avancées majeures pour le renforcement du combiné Réunion/Maurice. Le 3 juin, le Président de la Région signait une convention avec l'État et une douzaine d'agences de voyages pour assouplir la prodécure d'obtention des visas pour les touristes chinois, indiens, russes et sud-africains qui souhaiteraient prolonger depuis Maurice leur séjour à La Réunion. Quelques jours plus tard, il participait à l'île Maurice à une séance de travail avec les compagnies aériennes desservant la zone océan Indien et les autorités touristiques de tous les pays partenaires du concept des îles Vanille pour évoquer notamment la mise en place d'un pass aérien permettant de passer d'une île à l'autre avec un coût marginal modéré.
Une nouvelle étape avec le vol inaugural d'Air Mauritius vers la Chine
Le Président de la Région Réunion, a inauguré mardi 5 juillet 2011, aux côtés du Président de la République de l'île Maurice, Aneerood Jugnauth, le premier vol direct entre l'île Maurice et Shanghai. La liaison est assurée par Air Mauritius à raison d'une rotation par semaine. A travers cette nouvelle destination, les Iles Vanille entendent développer un tourisme florissant et diversifié.
Avec ce nouveau vol d'Air Mauritius, la Chine est à 9 heures de vol de l'île soeur. Après Hong Kong, il s'agit de la 2ème destination desservie par Air Mauritius dans l'Empire du milieu. Le Directeur Commercial souligne l'importance de ce nouveau vol direct, comme « le catalyseur des échanges entre les 2 régions. « La compagnie souhaite construire une autoroute vers l'océan Indien. Seule l'union des îles voisines garantira la croissance et les retombées dans la zone ». Après l'ouverture de la ligne Air Austral Réunion/Chine via Bangkok, ce vol direct va incontestablement assurer la promotion des Iles Vanille. En effet, les tours opérateurs chinois peuvent désormais proposer à leurs clients un combiné Maurice/Réunion. La convention établie offre à chaque touriste en provenance d'Asie le billet d'avion gratuit entre Maurice et La Réunion. De plus, en associant les 2 destinations, la délivrance du visa est simplifiée à l'arrivée à l'aéroport Roland Garros. Selon Pascal Viroleau, Directeur de l'IRT « l'objectif est également d'ouvrir une porte d'entrée vers l'Afrique, notamment, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe ou encore le Botswana ». Le combiné est une opportunité pour le client. Il apporte une valeur ajoutée à chacune des destinations.
Air Austral dessert la Chine via Bangkok
Les droits de trafics aériens entre la France et la Chine ont été institués en 1966. Il s'agissait alors d'un accord de mono désignation (une seule compagnie désignée par pays).
L'article 2-1 de cet accord prévoyait :
Article 2
1. Le Gouvernement de la République française désigne la compagnie nationale AIR-FRANCE comme son entreprise de transport aérien et le Gouvernement de la République Populaire de Chine désigne l'entreprise de transport aérien de l'Administration Générale de l'Aviation Civile de Chine comme la sienne, pour l'exploitation des services sur les routes agréées ( ces entreprises étant dénommées ci-après « Entreprises de Transport aérien désignées » ). Chacune des Parties Contractantes aura le droit de changer l'entreprise de transport aérien désignée par notification écrite à l'autre Partie Contractante.
Cet accord avait fait l'objet de plusieurs modifications pour tenir compte de l'évolution du trafic entre les deux nations. Pour autant, et jusqu'au 30 juin dernier, seule la Compagnie Air France était désignée par la France pour desservir la Chine. Les 28, 29 et 30 juin derniers se sont tenues à Pékin des réunions regroupant les représentants des deux pays. La partie française était conduite par Mme Hélène Duchêne, Directrice des politiques de mobilité et d'attractivité du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes. La partie chinoise était menée par M. Han Jun, Directeur général par intérim du département des affaires internationales de l'Administration de l'Aviation Civile Chinoise.
Des représentants des compagnies aériennes des deux pays concernés avaient été conviés à assister à ces réunions en tant qu'observateurs.
C'est à ce titre qu'Air Austral (ainsi qu'Air France) étaient présents à ces réunions.
A l'issue de ces négociations, un nouvel accord a été conclu aux termes duquel la France peut désormais désigner plusieurs (trois) compagnies pour assurer les dessertes hebdomadaires autorisées de la Chine pour le transport de passagers. Il est à noter que la partie chinoise a accepté que Bangkok soit un point intermédiaire entre la Chine et la France (Réunion).source:newspress
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