Remis en grande pompe aux autorités comoriennes, il y a un an, les sept groupes électrogènes chinois ne sont toujours pas installés, alor...
Remis en grande pompe aux autorités comoriennes, il y a un an, les sept groupes électrogènes chinois ne sont toujours pas installés, alors qu'ils pourraient, selon certaines déclarations issues du secteur, résoudre le problème posé par les longs et réguliers délestages de la société d'eau et d'électricité (Ma-mwé). Renseignements pris, tout bute sur l es frais d'installation.
D'après un cadre de la société, les autorités chinoises avaient demandé à Moroni de prendre en charge les frais d'installation, estimés à 250 millions de francs comoriens, précisant que des négociations avaient abouti au paiement de la moitié de cette somme pour faire venir les techniciens chinois, «mais qu'il n'y a pas eu de volonté», refusant de situer les responsabilités. «Il faut 125 millions pour mettre en place l'œuvre de génie civil nécessaire à l'installation». La Chine pourrait fléchir, s'il y avait volonté», ajoute notre interlocuteur. Les groupes électrogènes (4 à Ngazidja, 2 à Anjouan et 1 à Mohéli) sont arrivés à Moroni à quelques semaines d'intervalles de la signature par la direction de la Ma-mwé d'un contrat de location- vente de sept groupes de Henry Fraise, entré en vigueur en septembre 2009 et vivement critiqué par certains cadres de la societé.
La direction de l'entreprise a toujours défendu le contrat «qui a évité de replonger les Comoriens dans l e noir». Seulement, deux de ces quatre groupes négociés par Semlex sont aujourd'hui à l'arrêt et ont besoin d'une révision. Les responsables de la Ma-mwé ne manquent pas une occasion pour rappeler que les générateurs deviendront la propriété de la société. Même si aucun plan, pour éviter une crise énergétique pendant l e ramadan, n'est touuours pas dévoilé.Les quatre groupes chinois destinés à l'alimentation de la Grande-Comore, une fois installés pourraient fournir près de 4 Mgw. L'île de Ngazidja a besoin de près de 12 Mgw. La production actuelle est estimée à 7,2 Mgw dont 3,5 Mgw pour la centrale de Voidjou et 3,7 Mgw pour la centrale de Moroni Itsambouni. _a.s.kemba
D'après un cadre de la société, les autorités chinoises avaient demandé à Moroni de prendre en charge les frais d'installation, estimés à 250 millions de francs comoriens, précisant que des négociations avaient abouti au paiement de la moitié de cette somme pour faire venir les techniciens chinois, «mais qu'il n'y a pas eu de volonté», refusant de situer les responsabilités. «Il faut 125 millions pour mettre en place l'œuvre de génie civil nécessaire à l'installation». La Chine pourrait fléchir, s'il y avait volonté», ajoute notre interlocuteur. Les groupes électrogènes (4 à Ngazidja, 2 à Anjouan et 1 à Mohéli) sont arrivés à Moroni à quelques semaines d'intervalles de la signature par la direction de la Ma-mwé d'un contrat de location- vente de sept groupes de Henry Fraise, entré en vigueur en septembre 2009 et vivement critiqué par certains cadres de la societé.
La direction de l'entreprise a toujours défendu le contrat «qui a évité de replonger les Comoriens dans l e noir». Seulement, deux de ces quatre groupes négociés par Semlex sont aujourd'hui à l'arrêt et ont besoin d'une révision. Les responsables de la Ma-mwé ne manquent pas une occasion pour rappeler que les générateurs deviendront la propriété de la société. Même si aucun plan, pour éviter une crise énergétique pendant l e ramadan, n'est touuours pas dévoilé.Les quatre groupes chinois destinés à l'alimentation de la Grande-Comore, une fois installés pourraient fournir près de 4 Mgw. L'île de Ngazidja a besoin de près de 12 Mgw. La production actuelle est estimée à 7,2 Mgw dont 3,5 Mgw pour la centrale de Voidjou et 3,7 Mgw pour la centrale de Moroni Itsambouni. _a.s.kemba