La défaillance des structures administratives chargée de la protection de l'enfance, ne facilite pas la collecte des données portant su...
La défaillance des structures administratives chargée de la protection de l'enfance, ne facilite pas la collecte des données portant sur les violations des droits de l'enfant, d'après la représentante de l'Unicef à Moroni, Susan Ngongi.« Les Comores souffrent de l'absence de structures spécifiques de prise en charge et de protection des mineurs qui se trouvent dans des situations difficiles », a-t-elle ajouté.
« Pourtant, a rappelé la représentante de l'Unicef, les articles 19 et 20 de la convention relative aux droits de l'homme ratifié par l es Comores imposent à l état d'assurer une protection contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalité physique, d'abandon, de mauvais traitement et d'accorder une aide spéciale aux enfants privés de leur milieu familial ».
Mme Ngongi a appelé, notamment à la mise en œuvre de la stratégie sur la protection des enfants vulnérables et de son plan d'action adoptés en 2004 et 2009 par le gouvernement de l'Union avec le support financier de l' Unicef pour mieux lutter, notamment, contre le phénomène des enfants de la rue.
« Il est nécessaire d'améliorer l'information et l a communication sur ce phénomène des enfants de la rue, de renforcer les collectes, l'analyse et l'échanges des données, d'améliorer l 'accès à l'éducation primaire obligatoire, gratuit et adapté pour tous l es enfants », a-t-elle conclu. _albalad
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