Le feuilleton, unique en son genre, de cette fin d'été se poursuit avec une affirmation de Catherine Graciet, un démenti du Ministère f...
Le feuilleton, unique en son genre, de cette fin d'été se poursuit avec une affirmation de Catherine Graciet, un démenti du Ministère français de la Défense et une déclaration de l'avocate de la maison d'édition " Le Seuil " ; un feuilleton qui devrait se poursuivre et annoncer d'autres mauvaises nouvelles pour les deux journaleux qui ne savent plus à quel Saint se vouer pour renverser la situation en leur faveur.
Le 30 août 2015, le Journal du Dimanche, révèle dans sa livraison dominicale que Catherine Graciet serait en possession de documents mettant en cause les autorités marocaines que lui aurait transmis la DGSE ; une affirmation contenue dans l'enregistrement sonore en date du 27 août 2015.
Des allégations qui ont conduit le Ministère français de la Défense à apporter, le 1er septembre 2015, un ferme démenti, rappelant au passage son attachement à la relation bilatérale franco-marocaine dans de nombreux domaines, tout particulièrement celui de la lutte anti-terroriste.
S'agissant de la maison d'édition " Le Seuil ", celle-ci, par la voix de son avocate Bénédicte Amblard, confirme qu'elle n'engagera pas de poursuites judiciaires à l'encontre de ces deux maîtres chanteurs.
Maître Amblard a également précisé, dans sa déclaration, et je la cite, " Un éditeur a vocation à publier des livres, mais n'a pas vocation à être l'instrument des auteurs pour aller monnayer leur silence ailleurs", toutefois, ils devront rembourser l'à-valoir que ces deux lascars avaient touché en prévision de la publication et dont le montant est très inférieur aux deux millions d'euros qu'ils devaient encaisser, selon le contrat mafieux que Graciet a rédigé de sa main et qu'ils ont signé en connaissance de cause et sans aucune contrainte.
Il ressort donc de ce scabreux feuilleton de fin d'été, que ces deux lascars ont, non seulement tenté de faire chanter les autorités marocaines, d'impliquer les services de renseignement extérieur français mais également d'enrober la maison d'édition " Le Seuil " ; des faits qui, si besoin est, prouvent le racket et les méthodes de travail journalistique de certains journalistes qui travaillent comme des mafiosis.
Non seulement, ils n'auront pas les millions d'euros qu'ils sollicitaient du Maroc, mais ces deux journaleux vont devoir rembourser l'à-valoir qu'ils ont reçu à la maison d'édition en attendant le jugement au civil ; la ruine pour eux deux en perspective.
Farid Mnebhi.