Le coach de l’Eveil de Lyon occupe en parallèle une fonction internationale avec la sélection des Comores, son pays d’origine. I...
Le coach de l’Eveil de Lyon occupe en parallèle une fonction internationale avec la sélection des Comores, son pays d’origine. Il va prendre place aux côtés du sélectionneur Mohamed Chalimé pour les éliminatoires de la CAN 2012 et a déjà honoré sa première sélection face à… la Libye.
« Saïd Asmed, êtes-vous un rêveur ou un voyageur ?
Je pense être un rêveur. Lors de cette première expérience au sein des Cœlacanthes (Comores) à Bamako contre la Libye, j’ai vécu quelque chose de très fort devant 45 000 spectateurs où les émotions atteignent leur paroxysme. C’est le vertige et le rêve recherchés !
Je pense être un rêveur. Lors de cette première expérience au sein des Cœlacanthes (Comores) à Bamako contre la Libye, j’ai vécu quelque chose de très fort devant 45 000 spectateurs où les émotions atteignent leur paroxysme. C’est le vertige et le rêve recherchés !
Même revenu en France dans le quotidien d’entraîneur d’une équipe de District avec les quelques poignées de supporters que l’on connaît et apprécie, ces bruits et sensations restent.
Parlez nous du football comorien…
Les Comoriens aiment le football et le pratiquent avec passion. Il y a trois championnats répartis sur les îles de la Grande Comore, Anjouan et Mohéli. Les vainqueurs de chaque championnat se regroupent au stade international de Mitsamiouli pour une triangulaire déterminant un champion qui participera aux éliminatoire de la Ligue des Champions Africaine. Notre équipe nationale classée aux environs de la 180ème place mondiale manque d'expérience dans les compétitions internationales. C’est encore une petite nation du football que je voudrais tant aider dans le domaine de l’encadrement technique !
Parlez nous du football comorien…
Les Comoriens aiment le football et le pratiquent avec passion. Il y a trois championnats répartis sur les îles de la Grande Comore, Anjouan et Mohéli. Les vainqueurs de chaque championnat se regroupent au stade international de Mitsamiouli pour une triangulaire déterminant un champion qui participera aux éliminatoire de la Ligue des Champions Africaine. Notre équipe nationale classée aux environs de la 180ème place mondiale manque d'expérience dans les compétitions internationales. C’est encore une petite nation du football que je voudrais tant aider dans le domaine de l’encadrement technique !
« Internet permet de se révéler »
Comment avez-vous réussi à vous faire recruter par la Fédération Comorienne de Football ?
Décidément, l’outil Internet permet de se révéler quel que soit l'endroit ou l’on se situe. Après des tentatives infructueuses, faute de transmission de mes candidatures, je suis entré en communication avec un des membres du staff de la Fédération qui a pris mon CV. Ainsi, il a pu se rendre compte de mon parcours réalisé dans le football amateur dans le Rhône et la région Nord-Pas-de-Calais. Mes références ont été approuvées, ce qui a valu cette première sélection contre la Lybie. Je pense que ce qui a séduit la Fédération, c’est le savoir-faire français en terme d’encadrement, tant chez les amateurs que chez les pros. Ce n’est pas inconnu des pays du Sud.
De quelle manière avez-vous amorcé la prise de contact avec les joueurs de l’équipe nationale ?
J'ai rappelé les règles essentielles qui sont les vecteurs liés à la performance. Des piqûres de rappel sont nécessaires afin de prendre de suite le bon train sans mettre de pression puisque se sont déjà des joueurs évoluant dans des clubs professionnels ou semi-professionnels qui connaissent ces notions de rigueur, de respect et de responsabilités : c’est ce que j'appelle la règle des trois « R ». Cette règle a plusieurs connotations et aboutit sur un mot essentiel : « discipline ».
Le fait de passer du monde du District du Rhône à celui de la FIFA ou de la CAF change-t-il la vision des joueurs et des dirigeants de votre club actuel ?
Non, il n'y a pas de favoritisme ni de « starisation ». Tout se passe comme avant. Je n'ai pas pour autant changé mon mode de fonctionnement au sein de mon groupe seniors à L’Eveil de Lyon qui réalise un bon parcours en ce moment du haut de sa quatrième place en promotion d’Excellence. Je continue au contraire à être reconnaissant vis-à-vis de mes autres clubs car c'est avec leur volonté d’avancer et progresser que j’ai développé mon expérience dans le domaine de l'encadrement et de la formation. »
Propos recueillis par Mohamed Braïki.source:foot69
Décidément, l’outil Internet permet de se révéler quel que soit l'endroit ou l’on se situe. Après des tentatives infructueuses, faute de transmission de mes candidatures, je suis entré en communication avec un des membres du staff de la Fédération qui a pris mon CV. Ainsi, il a pu se rendre compte de mon parcours réalisé dans le football amateur dans le Rhône et la région Nord-Pas-de-Calais. Mes références ont été approuvées, ce qui a valu cette première sélection contre la Lybie. Je pense que ce qui a séduit la Fédération, c’est le savoir-faire français en terme d’encadrement, tant chez les amateurs que chez les pros. Ce n’est pas inconnu des pays du Sud.
De quelle manière avez-vous amorcé la prise de contact avec les joueurs de l’équipe nationale ?
J'ai rappelé les règles essentielles qui sont les vecteurs liés à la performance. Des piqûres de rappel sont nécessaires afin de prendre de suite le bon train sans mettre de pression puisque se sont déjà des joueurs évoluant dans des clubs professionnels ou semi-professionnels qui connaissent ces notions de rigueur, de respect et de responsabilités : c’est ce que j'appelle la règle des trois « R ». Cette règle a plusieurs connotations et aboutit sur un mot essentiel : « discipline ».
Le fait de passer du monde du District du Rhône à celui de la FIFA ou de la CAF change-t-il la vision des joueurs et des dirigeants de votre club actuel ?
Non, il n'y a pas de favoritisme ni de « starisation ». Tout se passe comme avant. Je n'ai pas pour autant changé mon mode de fonctionnement au sein de mon groupe seniors à L’Eveil de Lyon qui réalise un bon parcours en ce moment du haut de sa quatrième place en promotion d’Excellence. Je continue au contraire à être reconnaissant vis-à-vis de mes autres clubs car c'est avec leur volonté d’avancer et progresser que j’ai développé mon expérience dans le domaine de l'encadrement et de la formation. »
Propos recueillis par Mohamed Braïki.source:foot69
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