Les élèves du lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni devront manifester aujourd'hui dans la capitale pour exprimer leur opposition à la...
Les élèves du lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni devront manifester aujourd'hui dans la capitale pour exprimer leur opposition à la réforme du baccalauréat. Le ministère de l'Education nationale a décidé, dès la prochaine session, de faire subir les épreuves de langues vivantes par écrit. Jusqu'ici, la première langue choisie était obligatoire à l'écrit et la seconde à l'oral.
«Nous ne sommes pas contre ces reformes mais contre l eur entrée en vigueur cette année. Comment peut-on se réveiller le matin et entendre à la radio que les langues sont obligatoires à l'écrit. Cela est inacceptable», a dit Nourdine Soulé, élève de terminale et président de la coopérative scolaire du lycée de Moroni. Aux services des examens, les responsables ont fait savoir que la mesure était nécessaire pour mettre fin au désintérêt des élèves s'agissant des langues. «Je pense que c'est une bonne chose que les langues soient obligatoire même si je déplore que les élèves n'en soient pas avertis», a dit le syndicaliste Moussa Mfoungoulié. A.S.KEMBA:albalad