Meeting pour le OUI à Mbéni L’union de l’opposition qui appelle à ne pas aller voter se fout le doigt dans l’œil. Cette belle unité qu’...
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| Meeting pour le OUI à Mbéni |
L’union de l’opposition qui appelle à ne pas aller voter se fout le doigt dans l’œil. Cette belle unité qu’elle affiche n’est qu’une unité de façade. Elle volera en éclats aussi rapidement qu’elle s’est formée. Pas de doute, le référendum constitutionnel terminé, quand en 2019, les Comoriens seront appelés à élire leur président dans le cadre de la tournante, nous assisterons à un repositionnement de ces forces politiques après la démission du président Azali. Chez lui, les choses sont claires : il a déjà annoncé sa volonté de reconquérir le palais de Beit Salam.
Ceux qui boycottent le referendum pour ne pas le légitimer, se verront dans l’obligation de légitimer la constitution elle-même, une fois adoptée sans opposition. Ils iront forcément aux élections du président et des gouverneurs. Ce sera cette voie pour continuer à exister ou l’autre voie pour disparaître.
Avec les casseroles que traînent certains dirigeants de l’opposition, s’ils ne sont pas atteints par ces affaires judiciaires en cours ou annoncées, tous les barons (grands et petits) de l’opposition seront candidats à la présidence en 2019. Autrement, c’est un boulevard ouvert à leur « ennemi » qui entrera à Beit Salam sans résistance aucune. Je dis bien tous les [next] barons car nul parmi eux, lisant le calendrier électoral national dans le cadre de la tournante, n’acceptera de laisser concourir – nous l’avons déjà dit dans un précédent post – les autres sans lui pour éviter d’être « atteint par la limite d’âge ».
Déjà, les arrière-pensées de certains qui ont remué ciel et terre – jusqu’à l’Union Africaine pour mentir un peu et pleurer beaucoup – pour solliciter un gouvernement d’union nationale de transition commencent à s’enterrer. Addis Abeba ne leur ayant rien apporté, les plus jeunes des chefs de l’opposition commencent à réaliser l’erreur vers laquelle les ont dirigés leurs aînés. Ils feront, sûrement, cavaliers seuls en 2019 pour devenir sans coup férir la bête noire de la blogosphère comorienne.
Et moi d’appeler les « leaders politiques » comoriens sur Facebook, à la vigilance car ils vont avoir du pain sur la planche. Chers amis facebookers, vous êtes avertis, vous allez avoir du blé à moudre.
Par Mohamed Hassani
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