C’est l’histoire d’une région Mitsamiouli-Mboude qui estime avoir subi une sorte d’ostracisme incompréhensible, en tout cas jugé inacceptab...
C’est l’histoire d’une région Mitsamiouli-Mboude qui estime avoir subi une sorte d’ostracisme incompréhensible, en tout cas jugé inacceptable. Car la route nationale 1 a été quasiment refaite entre Moroni et Hahaya tandis qu’entre Hahaya et Mitsamiouli les nids de poule ont été plus ou moins comblés sauf sur le tronçon Djomani – Mitsamiouli. Enquête faite, la responsabilité reviendrait à l’indélicatesse de l’entreprise qui avait remporté le marché.
Route Moroni - Hahaya ©La rédaction |
En principe le financement n’avait pas été totalement utilisé. Mitsamiouli-Mboude s’est donc mobilisé pour obtenir le traitement de son tronçon désastreux pour les voyageurs et les voitures. Multiples rencontres avec le Vice-Président chargé des infrastructures, avec le Secrétaire d’Etat chargé des routes, avec l’équipe opérationnelle du Ministère. Rencontres appuyées par un ministre originaire de la région. Rien. Aucun résultat. C’est comme si on tournait les représentants de la région en bourrique ! Le fatalisme triompha et le temps du voyage Moroni-Mitsamiouli s’allongea, on mettait près d’une heure pour traverser le fameux tronçon.
Puis survint la perspective du rassemblement du 26 novembre : le Président invité à Mitsamiouli pour s’adresser à la nation. Branlebas de combat. En un rien de temps, le tronçon litigieux fut réparé. Les premiers à y passer n’en croyaient pas leurs yeux.
Deux semaines après, retour à la case départ. Les pluies ont emporté la partie. Les nids de poule ont ressurgi et tout indique que la situation va se dégrader encore plus. En principe les histoires ont une morale. Quelle peut être celle de cette histoire de nids de poule !
Idriss (03/12/2017)