Dans le monde entier, tout change, tout évolue, sauf aux Comores. En effet , la crise politique actuelle opposant Azali à Sambi sur le sy...
Dans le monde entier, tout change, tout évolue, sauf aux Comores. En effet , la crise politique actuelle opposant Azali à Sambi sur le système de la présidentielle Tournante est une fausse problématique. La Constitution d'un pays peut être révisée en fonction des circonstances.
Même en France, rien que dans la Ve République, de De Gaulle à Macron, la Constitution française de 1958 a été modifiée à différentes reprises, et ce, en fonction des intérêts communs des Français.
Même en France, rien que dans la Ve République, de De Gaulle à Macron, la Constitution française de 1958 a été modifiée à différentes reprises, et ce, en fonction des intérêts communs des Français.
Après plus de 40 ans d'indépendance, les émergentistes, les bacaristes, les sambistes et les mamadouistes et la diaspora devraient se réveiller de leur somnifère politique, dépasser les clivages sociaux, prendre en mains la destinée de notre pays et mettre fin à la culture de l'assistanat extérieur, le véritable problème des Comores.
Tant que le contrôle de la Défense extérieure et la maîtrise des institutions financières du pays sont à la merci de Monsieur TOUTCLAIR, il n'y aurait jamais de stabilité institutionnelle ni de développement aux Comores. Le " toirab" classique de Salim Ali Amir se diffère toujours du rock and roll de Johnny Hallyday .
Si la France conserve un passé prestigieux, un rayonnement politique exceptionnel et surtout culturel débordant largement le cadre hexagonal et même européen, les Comores, quant à elles, excellent aux clivages sociaux, aux intérêts personnels et aux fiascos politiques dépassant l'océan Indien voire le Monde arabe et l'Afrique et entraînant souvent à une intervention de la Communauté internationale à la recherche des solutions durables impossibles. On se moque donc de la volonté de la population et des élus.