Tabassé par le premier flic du pays, le journaliste de la radio Kaz, Oubeidillah Mchangama porte plainte contre son agresseur, Monsieur le ...
Tabassé par le premier flic du pays, le journaliste de la radio Kaz, Oubeidillah Mchangama porte plainte contre son agresseur, Monsieur le ministre de l'intérieur et parole du gouvernement. Cet acte barbare a été commis en public à l'Assemblée Nationale, lieu saint de la démocratie, de la législature, de droits et des libertés de la Nation.
Sous d'autres cieux, ce kiki de la République aurait démissionné et se serait présenté devant la justice pour racheter son honneur, s'il lui en restait une once.
Évidemment, le président de la République va lui signifier toute gratitude car son ministre remplit bien sa mission de détruire les libertés, la seule fonction oú il excelle. Il lui faudrait le joueur de football Patrice Evra pour lui faire une leçon de morale, lui qui a démissionné de son équipe pour avoir donné un coup de pieds à un supporteur.
Il reste à savoir comment nos confrères journalistes qui sont aux pays vont s'organiser pour soutenir notre collègue agressé en plein exercice de ses fonctions et par ricochet défendre et protéger la profession et la liberté d'informer, indicateur fiable de tout État de droit. Quand au ministre, s'il utilise la force contre le droit, on est aussi en droit d'attendre qu'il soit justiciable comme tout citoyen.
En tout cas , si le journaliste a attaqué la vie privée du ministre comme laisse croire un ami de Kiki, nous condamnons avec la plus grande fermeté. Peu importe, un Ministre, un porte parole du gouvernement ne doit pas faire ça. Ortega Abdou Hassani