En cette fin de novembre 1989, la situation est tendue dans l'archipel des Comores. Les volontés du président, du peuple, des forces ar...
En cette fin de novembre 1989, la situation est tendue dans l'archipel des Comores. Les volontés du président, du peuple, des forces armées et des influences étrangères créent une situation politique électrique. Le 26 du mois, la tension atteint son paroxysme.
Dans la soirée, le président Ahmed Abdallah reçoit dans son bureau de Moroni, la capitale des Comores, le chef de la garde présidentielle (GP). En treillis militaire, le regard froid et avec une large moustache blanche, Bob Denard, le célèbre mercenaire français devenu patron de la GP comorienne, se présente devant lui.
Le père de l’indépendance comorienne et le Français, acteur central du jeu politique du pays depuis le début des années 1980, sont accompagnés par deux autres mercenaires, Marques (Dominique Malacrino) et le capitaine Siam (Jean-Paul Guerrier).
Soudain dans le bureau, des coups de feu retentissent. Le premier président comorien et son garde du corps Jaffar sont assassinés par balle, en présence de Denard et de ses hommes. Pour les comoriens, le président Abdallah a été assassiné par le mercenaire français Bob Denard sous les ordres de la France. Une chose est sure, un drapeau français à coté de la tombe du père de l'indépendance des Comores, est une honte comme l'a relayé le directeur de la RTN. Pour monsieur Bachir, c'est une humiliation dont les vrais comoriens auront beaucoup de mal à digérer !
Mais pour le fils de l'ancien président, Ahmed Nassuf Abdallah, "il faut remettre les choses dans le contexte historique. Le Président Ahmed Abdallah était député et sénateur français. Bob Denard était un instrument de l'impérialisme. Ils ne sont pas nos ennemis permanents. Ils nous ont humilié mais ils ont aussi soutenu les Comores. Il faut cesser la culture de la haine."
Mais pour le fils de l'ancien président, Ahmed Nassuf Abdallah, "il faut remettre les choses dans le contexte historique. Le Président Ahmed Abdallah était député et sénateur français. Bob Denard était un instrument de l'impérialisme. Ils ne sont pas nos ennemis permanents. Ils nous ont humilié mais ils ont aussi soutenu les Comores. Il faut cesser la culture de la haine."