Les dernières révélations à l’issue des autres auditions ont mis en exergue l’état de nudité qu’a connu notre pays pendant plus d’une décen...
Les dernières révélations à l’issue des autres auditions ont mis en exergue l’état de nudité qu’a connu notre pays pendant plus d’une décennie malgré le verbe éloquent utilisé pour nous berner et montrer que tout marche comme dans le meilleur des mondes.
Après les projets mirifiques et les éléphants blancs qui jonchent le pays, voilà que des éléments troublants viennent de faire émerger au grand jour tout le système mafieux tant dénoncé durant au mois une dizaine d’années.
En réalité la vente des passeports comoriens à des personnes présumées terroristes ou des individus interdits de certains territoires pour faits de crimes, de malversations ou d’évasion fiscale fait de nous la risée du monde. Pire, nous avons par cette procédure de cession, perdu notre âme, voire notre souveraineté nationale. Dans le dossier malheureux de la vente de la citoyenneté il n’y a pas que des histoires de gros sous mais aussi la perte irréversible de notre sureté nationale. Qui connait aujourdhui les dizaines de milliers de « «comoriens » qui bougent dans le monde sous notre dos. Le citoyen est aujourd’hui suspect quel que soit l’endroit de sa résidence.
La délivrance de nos passeports a été tout simplement arrachée à la Commission d’examen des demandes instituée par la loi controversée et remise à des officines inconnues de la population comorienne pour mettre une Chappe de plomb dans l’utilisation des fonds récoltés. On parle de passeports remis en échange de 200 000 euros encaissés par des bureaux occultes puisque inconnus des comoriens et installés en paradis fiscaux comme Belize. Quoi de plus normal que par une procédure régulière nos députés se donnent-ils les moyens de découvrir la vérité sur cette question.
C’est quoi le sujet ?
Par réaction épidermique, la face avant du système feint d’ignorer ces œuvres macabres pour notre pays et crée de la diversion en criant au diable et à la répression alors même que les éléments à découvert étaient déjà connus de beaucoup d’initiés mais aujourd’hui confirmés sans ambages. Comme par hasard, l’une des personnes centrales qui a eu à piloter ce projet veut imposer un mode d’audition comme si la Commission n’était pas l’émanation de notre représentation nationale. Parfois on brandit le spectre du séparatisme anjouanais pour créer la psychose dans le pays alors que celui-ci n’était pas dirigé par tous les comoriens et singulièrement par ceux vivant dans l’ile d’Anjouan.
Les documents relatifs à ces transactions montrent bel et bien que la Commission d’examen a été occultée au profit de personnes non indiquées par le biais de signature sur P/O. Des noms de personnes insoupçonnées apparaissent par une utilisation abusive de signature, juste pour du virtuel et faire passer les dossiers. il serait très facile de venir palabrer et nous faire tous passer pour des moutons de Panurge.
Il est trop tôt à cet instant de lier l’incendie de la voiture officielle de ce VP de l’Assemblée, de surcroît président de la Commission d’enquête parlementaire , à cette ambiance de chaos que l'on veut imposer tout en rappelant qu'il fut la cible de menaces répétées. . Nous espérons que la police judiciaire travaillera d’arrache pied pour faire émerger la vérité.
Dans une audition c’est la Commission d’enquête appuyée par les siens qui décide des procédures et de la cadence à suivre en toute transparence et non les audités, fussent ils hauts dignitaires.
Djounaid Djoubeir