Des tracts circulent à Moroni et voici le contenu: Chouani nous berce tous. Chouani nous protège tous. Chouani nous accompagne partout. Ch...
Des tracts circulent à Moroni et voici le contenu: Chouani nous berce tous. Chouani nous protège tous. Chouani nous accompagne partout. Chouani nous façonne tous. Chouani devient un village mythique qui fait la fierté de tous. Chouani constitue notre identité. Chouani ne cesse de nous agrandir. Mais peut-être, nous ignorons tous, que depuis la nuit du temps, Chouani restait toujours victime des agressions et des violences délibérées qui vont tout droit vers son anéantissement. L’acte de naissance de cet anéantissement reste la proscription contre notre Mongozi Ali SOILIHI Mtsachiwa.
N’oublions pas chers amis, les incarcérations arbitraires à répétition de certains de nos cadres après la mort de notre Mongozi. Rappelons-nous la déportation du président DJOHAR à l’Île Bourbon, et la mort du feu ISMAEL Mohamed tué délibérément par un militaire. Souvenons-nous de la mort complotée du feu ABDOULKADER Rassoul dénommé Grand Kader (ex-coordinateur du Corps de la Paix au Gabon).
Rappelons-nous que notre capitaine AMDJAD était accusé d’une manière spécieuse et des machinations judiciaires, comme étant l’instigateur de deux coups d’état. Réfléchissons un peu le cas de l’accident de voiture survenu au Docteur IBROIHIM Mohamed (MATOIR) à l’Île de la Réunion. Mes chers amis, les larmes séchées ne signifient pas qu’on a oublié la tristesse. Laissez les larmes couler de ma paupière, laissez-moi parler de ce triste sort.
Rappelons-nous que notre capitaine AMDJAD était accusé d’une manière spécieuse et des machinations judiciaires, comme étant l’instigateur de deux coups d’état. Réfléchissons un peu le cas de l’accident de voiture survenu au Docteur IBROIHIM Mohamed (MATOIR) à l’Île de la Réunion. Mes chers amis, les larmes séchées ne signifient pas qu’on a oublié la tristesse. Laissez les larmes couler de ma paupière, laissez-moi parler de ce triste sort.
Comme à l’accoutumé, des manœuvres fallacieuses, odieuses visant à destituer illégalement notre député ALI Mhadji sont déjà entreprises. Des gens de mauvaise foi commencent à se mobiliser en vue de préparer les ingrédients nécessaires à l’exécution de ce plan que je qualifie d’horreur. Certes, ils ont manifesté une détermination à vouloir aller jusqu’au bout de leur conviction, néanmoins, ils examinent les possibles réactions des chouaniens face à ce plan.
Cette tentative onéreuse visant cette fois-ci à déstabiliser, à mater, voire à écraser notre enfant villageois (MHADJI) est en gestation. Il faut cependant souligner qu’en dehors de notre village, nos figures politiques sont tenues en estime à cause de leur valeur morale , sociale et par leur conviction. Pourtant, c’est au niveau villageois où nos leaders reçoivent parfois les coups dursPourquoi optons-nous pour le silence ? Comment expliquer le silence qui règne dans notre village face à des situations si tragiques comme celles-là ? Comment peut-on, si un ennemi envahit notre village, humilie les nôtres et les persécutent ou les exterminent, comment peut-on ne pas réagir ? Comment peut-on inciter les gens (villageois) à se révolter quand ils sont témoins d’une injustice ? À notre sens, Il n’y a qu’une façon de n’avoir pas réagi, c’est de ne pas être vivant.
Je pense que l’adage « qui ne dit un mot consent » nous interpelle tous, face à notre silence et face à notre indifférence. Permettez-moi de vous dire que rester dans le silence, c’est dire oui à la destitution illégale de notre cher frère .Quoi de plus absurde que d’élire un député et de contribuer à sa destitution imminente ? Je pense que défendre MHADJI, c’est en même temps nous défendre nous mêmes, ainsi que notre cher village mythique. Hier c’était AMDJAD, aujourd’hui vient le tour de MHADJI, on ignore à qui lui revient le tour prochain.
Il est temps de se réveiller et de prendre conscience que personne n’est épargné de cette machine oppressive. Il me semble que le moment est venu de crier haut et fort quant à cette attitude oppressive à l’endroit de nos têtes pensantes. Il est vrai que nous (chouaniens) n’avons ni grenade, ni fusil, encore moins de canon pour se faire craindre et pour se faire respecter.
En revanche, nous possédons des armes hautement redoutables pour faire face à l’ennemi à savoir, notre solidarité contre toute forme d’oppression, la capacité à ne pas céder à la terreur et la compassion mutuelle. À la prochaine …Texte© Comores Magazine
Cette tentative onéreuse visant cette fois-ci à déstabiliser, à mater, voire à écraser notre enfant villageois (MHADJI) est en gestation. Il faut cependant souligner qu’en dehors de notre village, nos figures politiques sont tenues en estime à cause de leur valeur morale , sociale et par leur conviction. Pourtant, c’est au niveau villageois où nos leaders reçoivent parfois les coups dursPourquoi optons-nous pour le silence ? Comment expliquer le silence qui règne dans notre village face à des situations si tragiques comme celles-là ? Comment peut-on, si un ennemi envahit notre village, humilie les nôtres et les persécutent ou les exterminent, comment peut-on ne pas réagir ? Comment peut-on inciter les gens (villageois) à se révolter quand ils sont témoins d’une injustice ? À notre sens, Il n’y a qu’une façon de n’avoir pas réagi, c’est de ne pas être vivant.
Je pense que l’adage « qui ne dit un mot consent » nous interpelle tous, face à notre silence et face à notre indifférence. Permettez-moi de vous dire que rester dans le silence, c’est dire oui à la destitution illégale de notre cher frère .Quoi de plus absurde que d’élire un député et de contribuer à sa destitution imminente ? Je pense que défendre MHADJI, c’est en même temps nous défendre nous mêmes, ainsi que notre cher village mythique. Hier c’était AMDJAD, aujourd’hui vient le tour de MHADJI, on ignore à qui lui revient le tour prochain.
Il est temps de se réveiller et de prendre conscience que personne n’est épargné de cette machine oppressive. Il me semble que le moment est venu de crier haut et fort quant à cette attitude oppressive à l’endroit de nos têtes pensantes. Il est vrai que nous (chouaniens) n’avons ni grenade, ni fusil, encore moins de canon pour se faire craindre et pour se faire respecter.
En revanche, nous possédons des armes hautement redoutables pour faire face à l’ennemi à savoir, notre solidarité contre toute forme d’oppression, la capacité à ne pas céder à la terreur et la compassion mutuelle. À la prochaine …Texte© Comores Magazine