C'est une histoire à dormir debout : l’Etat comorien a conclu un contrat avec les Emirats Arabes Unis (au moins depuis 2008), pour attr...
C'est une histoire à dormir debout : l’Etat comorien a conclu un contrat avec les Emirats Arabes Unis (au moins depuis 2008), pour attribuer la citoyenneté économique à des Bédouins (je ne reviens pas sur la modalité de l’adoption de la loi du 27 novembre 2008). Ce qui est frappant, dès 2008, au lieu de traiter directement avec les Emirats comme il se devait, le gouvernement Sambi a fait le choix d’un intermédiaire Bashar Kiwan.
C'est-à-dire que l’Etat comorien a signé le contrat avec les Emirats qui ouvre des droits et des devoirs, mais, au lieu de recevoir de la part du Ministère de l’intérieur des Emirats, les données pour la fabrication des passeports et cartes, c’est Bashar Kiwan qui était chargé de collecter l’argent et les données pour envoyer à l’ancien président Sambi pour qu’il signe les décrets. C’était pareil avec Ikililou jusqu’en 2012. C’est justement là où se cachait le serpent.
Un exemple pour mieux comprendre :
Bashar reçoit des Emirats Arabes Unis 1000 données pour la fabrication des 1000 passeports. Il rajoute 9.000 et envoie à Sambi pour signer les décrets des 10.000 personnes (regardez la photo ci-jointe pour mieux comprendre). C’est pourquoi le camarade Mrimdu pense que c’est une nécessité absolue que la commission d'enquête conduite par le DéputeDhoulkamal Dhoihir auditionne le trio : Autorités des Emirats ; Ahmed Sambi et Bashar Kiwan, pour comparer les données du Ministère de l’intérieur des Emirats et les données envoyées par Bashar à Beit-Salam, on finira par comprendre au moins l’ampleur du dégât de l’arnaque organisée sur l'argent de la citoyenneté pendant la période « 2008 – 2012 ».
La vente des passeports ne s'est pas révélée très utile pour le développement et l'intérêt public, mais le système a profondément contribué à l'enrichissement personnel. La preuve évidente est que, le volume du trafic hors contrôle est extrêmement élevé que les passeports vendus dans le circuit normal et que le prix dans le marché hors circuit est multiplié par cent.
Mrimdu