Voici cinq jours, Abi Abdallah Youssouf n’est plus parmi nous, et ce, depuis lundi dernier. Dieu auquel nous demandons toute sa grâce pour ...
Voici cinq jours, Abi Abdallah Youssouf n’est plus parmi nous, et ce, depuis lundi dernier. Dieu auquel nous demandons toute sa grâce pour lui afin qu’il lui ouvre les portes du paradis, l’a rappelé à lui. Comme tout un chacun des vivants, hier comme aujourd’hui et demain encore. C’est l’occasion de présenter à tous ceux qui ont exprimé leur compassion à sa famille et à tous ses proches les remerciements... les plus sincères pour leur solidarité et leur sympathie.
Promu directeur des opérations (DO) par Mohamed Chatur Badaoui à son arrivée à la tête de la Société comorienne des hydrocarbures (SCH), il y a plus d’un an, Abi comme l’appelaient affectueusement tous ses collègues, a été l’un des piliers de la société. Sa formation l’indiquait tout naturellement aux fonctions qu’il a exercées tout au long de ces trente-sept dernières années dans la maison des hydrocarbures qu’il a intégrée en 1980.
Diplômé de mécanique générale avec option construction mécanique, il a ensuite suivi plusieurs formations professionnelles l’ayant conduit du dépannage des appareils de mesure et de distribution des produits pétroliers, de la lutte anti-incendie des hydrocarbures, entre autres, au contrôle qualité notamment en Jet A1 et à la mise à bord (aviation), la liste des responsabilités occupées n’étant pas exhaustive.
Le dépôt de Hahaya (JetA1) ne lui cachait aucun secret pendant ses 13 ans d’activités comme chef de dépôt avant de devenir chef de département Aviation. Fin novembre 2013, il devient conseiller du directeur général, fonctions qu’il devait quitter pour celles de directeur des opérations depuis plus d’un an.
Au sein de la société, l’homme était d’une conduite relationnelle facile avec tous ses collaborateurs et bénéficiait d’appréciations satisfaisantes de la part de sa hiérarchie. Loin des esprits chagrins, l’homme ne se plaint jamais et fut l’un de ces rares employés de la SCH à n’avoir jamais lorgné vers le poste d’un collègue. Ayant gravi les échelons, il était loin de ces clubs des pleureuses essaimant partout pour obtenir une promotion. Il savait trouver toujours le bon mot pour chacun et avait le sens de la formule pour faire rire ses camarades.
A la société des hydrocarbures, dans le cœur de ses camarades et la direction générale de la SCH, notamment, Abi laissera une trace indélébile : celle du travailleur infatigable, dévoué et loyal à l’endroit de tous.
Marié, il laisse derrière lui, cinq enfants, pour la plupart dans l’enseignement supérieur.
MH