Citoyenneté économique et enjeux (troisième partie) : l’arnaque organisée (2008 – 2012) Aujourd’hui on parle de ce deuxième dossier : ...
Citoyenneté économique et enjeux (troisième partie) : l’arnaque organisée (2008 – 2012)
Aujourd’hui on parle de ce deuxième dossier : l’arnaque organisée (2008 – 2012)
On est fatigué des dirigeants qui ne s’empêchent pas de mentir encore et toujours. Aussi, n'étant pas une mère poule, le camarade Mrimdu se demande Le président Azali respectera son engagement de campagne ? « Moi Azali, si je suis élu, Je supprimerai la vente des passeports comoriens »
Cette seconde partie du dossier fait paraitre une deuxième date clé pour ce qui concerne la vente des passeports : après le 27 novembre 2008 (adoption de la loi), il y a aussi 2012, date à laquelle une nouvelle procédure entre en vigueur pour la première fois, l'argent de la citoyenneté va commencer à laisser des traces à la banque centrale.
Les comoriens doivent savoir donc qu’avant 2012 tout se passait dans des arrangements entre Bashar Kiwan et Ahmed Sambi. La référence c'était eux.
C'est donc en 2012 quand le président Ikililou Dhoinine a coupé ses relations avec l’ancien président Sambi, que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi Mamadou, ministre de finances du président Dhoinine a intervenu auprès des autorités des Emirats pour faire en sorte que l'argent de la citoyenneté arrive à la Banque centrale via la France, sans passé par Bashar comme se faisait depuis 2008.
Vous avez compris que s’il n’y avait pas rupture, il n’y aurait jamais de trace tangible de cet argent jusqu’aujourd’hui. Cela dit aussi qu’après 2012 il y a toutes les traces de l’argent de la citoyenneté économique et que « 2008-2012 » il n'ya pas des traces tangibles. C’est une arnaque organisée tout simplement par Bashar et le Gouvernement de l'époque.
Vu la situation de la sorte, le camarade Mrimdu pense que c’est une nécessité absolue d'auditionner le trio : Autorités des Emirats ; Ahmed Sambi et Bashar Kiwan. C'est ce trio, et seulement ce trio qui peut fournir des informations de l'argent de la citoyenneté pendant la période « 2008 – 2012 ». Je pense également, que si la commission d’enquête parlementaire n'arrive pas à auditionner ni Bashar Kiwan ni les autorités des Emirats, l'audition de l'ancien président ne donnera pas des fruits.
Que faire ? Pour y parvenir, la commission a quelques pistes mais certes jalonnées d’épines : Interroger Bashar Kiwan, Albert de Semlex et les autorités des Emirats Arabes Unis, surtout avant d’interroger les anciens Présidents Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine.
Lecteurs et lectrices, comment pouvez-vous ne pas croire ! cette phase de la situation est gravissime et je demande aux esprits intelligents et prêts à porter un soutien gratuit à l’ancien Président Sambi, de permettre aux Comoriens d’abord de se faire une idée de l’arnaque organisée par les Gouvernements Sambi sur ce dossier.
C’est ici que la commission d’enquête conduite par le DéputeDhoulkamal Dhoihir doit travailler et on comprend très bien qu’elle soit déjà avertie qu’elle subira des menaces très sérieuses parce qu’il n’y a pas que Sambi et ses amis mais presque tout le monde chacun à un degré différent. D’ailleurs, il est inutile de vous dire que jusqu’au moment où je vous fais part de ceci, des passeports sont vendus en dehors du texte adopté en catimini et personne n’est capable de tout arrêter car le système est suffisamment houilleux.
Mais dans tout ça, la commission et le Gouvernement comorien doivent procéder vite et faire en sorte que notre pays ne soit pas condamné et mis au banc des Nations civilisées, car effectivement, en dépit du fait que le texte fut adopté en catimini et en dehors des procédures prévues par notre législation, il faudra reconnaître (je sais que pour certains cela sera extrêmement difficile de l’admettre mais la chose en est ainsi) que ce texte a créé des droits et des devoirs.
Des droits à ceux qui ont bénéficié de son adoption et des devoirs de l’Etat comorien à remplir ses engagements vis-à-vis d’eux. Il s’agit ici de tous ceux qui ont obtenu ces passeports « légalement » mais que ceux-ci ont expirés ainsi qu’à leurs progénitures qui ont eux aussi « droit » à ces passeports. L’Etat comorien n’échappera pas à cela, mais à qui la faute ? De toute façon, l’Etat a été payé et l’argent a été dépensé par l’Etat.
On est fatigué des dirigeants qui ne s’empêchent pas de mentir encore et toujours. Oui, Mrimdu soutient avec force Le Président Azali et sa politique et, il considère que de temps en temps il a le droit et le devoir de lui rappeler ses promesses de campagne. Ces rappels peuvent tantôt lui plaire tantôt lui déplaire, mais le camarade Mrimdu est convaincu que le Président Azali n’attend pas de ses soutiens, qu’ils soient comme des mères poules qui s'épuisent pour tout donner et à tout dire « oui, oui, oui, » a son fétiche.
Alors oui, rappelons à Monsieur le président sa promesse de campagne « Moi Azali, si je suis élu, Je supprimerai la vente des passeports comoriens ». Le président Azali respectera son engagement de campagne ? Ça sera l’objet de la quatrième partie.
Mrimdu
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