L’info fera frétiller d’aise plus d’un. A ce qui me concerne, le sang n'a fait qu'un tour quand j'ai appris la nouvelle! Tenez ...
L’info fera frétiller d’aise plus d’un. A ce qui me concerne, le sang n'a fait qu'un tour quand j'ai appris la nouvelle! Tenez vous bien, les deux ex chefs d’Etat, auditionnés mardi dernier, auraient, chacun, assuré devant les enquêteurs de la Commission parlementaire ne plus avoir idée du prix (unitaire) du passeport comorien proposé en vente aux étrangers. Franchement, vous y croyez vous ?
Ceci traduit, si besoin est, le degré de médiocrité des personnes que nous élisons, à tour de tournante, à la tête de l’Etat.
Vous avez bien lu. Et ceci de 2008 à 2016. Oui, nos deux champions auraient tout bonnement ignoré le prix du « produit » censé apporter des milliards de francs dans les caisses de l’Etat comorien.
De deux choses l’une. Ou bien nos deux ex présidents mentent délibérément, ou bien ils sont d’une légèreté confondante, qui n’a rien à envier aux baudruches.
A se demander si qu’à force de signer les myriades de décrets de «naturalisation de certains investisseurs Économiques en Union des Comores » ou « d'acquisition de Ia nationalité comorienne par la citoyenneté économique », c’est selon, chacun avait sa formule, ils n’ont pas fini par attraper une forme rare d’amnésie aiguë ?
Il n’est un secret pour personne, les prix de la «citoyenneté économique» sont proposés en ligne par des sites spécialisés qui affichent fièrement être mandatés par l’Etat comorien. L’agence Elma Global, par exemple, a mis un encart avec les prix selon l’âge. En voici une traduction de la publicité: «La citoyenneté économique des Comores est la moins chère parmi toutes les citoyennetés existantes par les programmes d'investissement. Les frais du gouvernement sont les suivants. Demandeur principal: 45 000, conjoint: 20 000, enfant de 0 à 18 ans: 10 000. Tous les frais sont en dollars américains. Il y aura des frais de voyage supplémentaires (pour le demandeur, les membres de sa famille et l'agent d'immigration des Comores) pour la procédure de demande. L'application peut être faite en Turquie ou dans un pays du Moyen-Orient. En ce qui concerne les honoraires professionnels, s'il vous plaît, contactez-nous pour recevoir un devis. » Bayat Group aussi, propose des prix en dollars et bien d’autres sites spécialisés.
Fort heureusement, quant les paroles s’en volent, les écrits, eux, restent. Et les preuves s’accumulent un peu plus chaque contre les principaux donneurs d’ordres, porteurs de valises et intermédiaires impliqués dans ce vaste programme de vente de passeports comoriens à des étrangers.
©Kamardine SouléVous avez bien lu. Et ceci de 2008 à 2016. Oui, nos deux champions auraient tout bonnement ignoré le prix du « produit » censé apporter des milliards de francs dans les caisses de l’Etat comorien.
De deux choses l’une. Ou bien nos deux ex présidents mentent délibérément, ou bien ils sont d’une légèreté confondante, qui n’a rien à envier aux baudruches.
A se demander si qu’à force de signer les myriades de décrets de «naturalisation de certains investisseurs Économiques en Union des Comores » ou « d'acquisition de Ia nationalité comorienne par la citoyenneté économique », c’est selon, chacun avait sa formule, ils n’ont pas fini par attraper une forme rare d’amnésie aiguë ?
Décret portant procuration exclusive
Franchement, comment cela se fait ? Sambi avait signé un décret, avant même le "vote" de la loi, portant procuration exclusive à Bashar Kiwan de gérer les fonds de la citoyenneté. Comment peut-on confier à quelqu’un la vente d’un "produit", ici nos passeports, sans en fixer au préalable un prix. Et le cas du Dr Ikililou, est d’autant plus incompréhensible. Comment, lui, qui avait occupé le poste de de vice-président (en charge du ministère des finances publiques), ensuite président de la république, a eu le culot d’affirmer devant les députés n’avoir plus jamais su le prix du passeport ?Il n’est un secret pour personne, les prix de la «citoyenneté économique» sont proposés en ligne par des sites spécialisés qui affichent fièrement être mandatés par l’Etat comorien. L’agence Elma Global, par exemple, a mis un encart avec les prix selon l’âge. En voici une traduction de la publicité: «La citoyenneté économique des Comores est la moins chère parmi toutes les citoyennetés existantes par les programmes d'investissement. Les frais du gouvernement sont les suivants. Demandeur principal: 45 000, conjoint: 20 000, enfant de 0 à 18 ans: 10 000. Tous les frais sont en dollars américains. Il y aura des frais de voyage supplémentaires (pour le demandeur, les membres de sa famille et l'agent d'immigration des Comores) pour la procédure de demande. L'application peut être faite en Turquie ou dans un pays du Moyen-Orient. En ce qui concerne les honoraires professionnels, s'il vous plaît, contactez-nous pour recevoir un devis. » Bayat Group aussi, propose des prix en dollars et bien d’autres sites spécialisés.
Fort heureusement, quant les paroles s’en volent, les écrits, eux, restent. Et les preuves s’accumulent un peu plus chaque contre les principaux donneurs d’ordres, porteurs de valises et intermédiaires impliqués dans ce vaste programme de vente de passeports comoriens à des étrangers.