Le 17 février 2001 est signé à Fomboni-Mohéli un accord qui pour la première fois réunit les comoriens, toutes tendances politiques confond...
Le 17 février 2001 est signé à Fomboni-Mohéli un accord qui pour la première fois réunit les comoriens, toutes tendances politiques confondues pour répondre à un défi capital, en l'occurrence une crise institutionnelle née de l’auto-proclamation de l’ile d’Anjouan en Etat d’Anjouan en aout 1997, dans le consensus et pour sauvegarder l'essentiel.
Un accord qui n'échappe pas aux critiques acerbes de la part des extrémistes de tout bord, mais qui a le mérite d'avoir rassemblé.
Rassembler pour :
▪ La préservation de l’unité nationale
▪ La consolidation de la cohésion nationale par la prise en compte du souci de répondre aux aspirations légitimes des populations insulaires et offrir à tous les mêmes chances d’épanouissement au travers d'une large autonomie des îles et de leur implication directe dans la gestion de l'État-Nation par la présidence tournante, prévenant de la sorte les coups d'État à répétition ainsi que toute forme de frustrations et de sentiments de domination par l’autre ou de mise à l’écart.
Un accord qui s'inscrit dès lors comme un atout majeur pour un rassemblement consenti et donc viable.
Cet accord de Fomboni c'est avant tout un état d'esprit que l'on peut résumer en ces termes :
▪ Large implication des acteurs politiques nationaux
▪ Accompagnement par nos partenaires de la communauté internationale
▪ Consensus dans l'arrêt des décisions.
En somme, un cocktail du dialogue inclusif et du compromis qui nous a servi de guide approprié pour orienter tout processus évolutif de réaménagement de nos institutions avec le gage de la stabilité.
Oui, les réalités du moment tant politiques que socio-économies plaident toutes pour de nécessaires changements, un élan nouveau dans nos îles, et nous n'avons pas droit à l'erreur.
Nous sommes de ce fait résolument motivés à emprunter cette voie de la sagesse pour le dialogue autour de la table des Assises.
In fine, le consensus qui en résultera renforcera la démocratie et rassurera nos partenaires.
Ce qui engagera une dynamique novatrice ouvrant la perspective, dans un environnement de respect mutuel, d’une implication des mahorais dans un dialogue franc et constructif, en vue de poser les jalons pour une cohabitation optimale dans notre archipel.
La coordination du RENIC