En France comme dans plusieurs pays du monde, la justice peut se saisir d'une enquête quelconque suite à des révélations faites par l...
En France comme dans plusieurs pays du monde, la justice peut se saisir d'une enquête quelconque suite à des révélations faites par la presse. Elle peut ouvrir une information judiciaire pour chercher à connaître la véracité de telle ou telle accusations de malversations financières. Mais, nous constatons que chez nous, c'est très rare pour ne pas dire impossible d'avoir ce genre de procédures de la part de notre justice.
Plusieurs personnes qui ont des hautes fonctions de l'État ont été citées, accusées d'avoir détourné de fonds publics sans le moindre risque d'être inquiétées, la justice n'accordant aucun intérêt à ce sujet. Pour citer quelques exemples :
Le ministre de l'intérieur, Mohamed Daoudou, a été la cible d'un citoyen connu sous le nom de Moussawi qui l'a accusé des affaires très graves. Le ministre incriminé n'a rien fait pour se défendre, cela ne valait pas la peine. Ces derniers jours, le vice président de l'Assemblée nationale Mr Maoulana Charif est accusé d'avoir détourné plus de 40 millions. Un autre Député de Bambao yamboini, Issa Soule, est lui aussi, cité dans une affaire de détournement de fonds publics. Circulez, il n'y a rien à voir.
Comme disait un ami Mohamed Elarif Saadi, " la justice peut se saisir à plusieurs reprises des affaires pour des propos injurieux ou diffamatoires contre une autorité mais jamais, vraiment jamais ,ni pour détournements ni pour vols des deniers publics ou corruption". À cette allure, nous finirons comme dans le film " Les risques du métier" où Jacques Brel allume une tige d'allumettes vers le sol pour chercher la justice.
Ortega Abdou Hassani