Encore une fois la haine se déverse à Mayotte avec son lot d'insultes, de menaces et de violences insupportables contre les Anjouanais....
Encore une fois la haine se déverse à Mayotte avec son lot d'insultes, de menaces et de violences insupportables contre les Anjouanais.
Encore une fois, les gens d’origine anjouanaise sont chassés de chez eux, malmenés, empêchés de travailler, de se rendre à l'hôpital ou chassés même des bureaux de l'administration.
On s'en prend à l'autre, à l'étranger à qui on prête tous les maux du monde, on s'en prend à l'origine des gens, dans la bonne tradition des haines, du racisme et de l’extrémisme si répugnants qu'on connaît dans l'hexagone.
Avec cette différence qu'en France métropolitaine, les habitants qu'ils soient Français ou étrangers bénéficient de la protection de la loi et des organisations humanitaires, alors qu'à Mayotte, c'est comme si c'était un pays sans droit ni loi.
Le 101ème département de France est-il devenu une zone de non droit où chacun peut faire ce qu'il veut ? : des organisations comme « Femmes leaders », qui exhibent fièrement les thèses extrémistes, vont même à la préfecture, haut-lieu de la loi française pour débusquer des Anjouanais en situation régulière, travailleurs ou patients médicaux, au grand dam des forces de l'ordre en faction.
Une de ces femmes en folle furieuse s'est même ruée à l'intérieur des bureaux de la préfecture pour bousculer et malmener une femme anjouanaise d'un certain âge, en toute impunité.
Des journalistes de télévision publique, des hommes publics, des élus se permettent de tenir des propos dégradants et parfois incendiaires, mettant à mal la loi et l'ordre républicain.
Par son mutisme, Azali est également responsable des sévices que subissent les Anjouanais à Mayotte : il ne suffit pas de revendiquer Mayotte à cors et à cris si l'on est même incapable d'assurer le strict nécessaire aux populations des 3 autres îles.
La démagogie, qu'elle s'appelle « émergence ou assises nationales... » ne peut faire oublier qu'une partie de la population, anjouanaise de surcroît, est abandonnée à son triste sort marqué par les naufrages fréquents, les brimades et les chasses aux sorciers.
Les Mahorais ont choisi de rester Français, ils bénéficient des impôts des citoyens et des étrangers sous la forme de dotations pour les écoles, les hôpitaux, les infrastructures et pour tous les besoins de Mayotte.
En retour, il faut qu'ils comprennent qu'ils font désormais partie d'un pays de droit : la France dont ils se réclament est la France des droits de l'homme et des citoyens, la France de « la liberté, égalité, fraternité », et non une jungle dans laquelle on bafoue les droits des enfants, les droits des étrangers, où l'on avilit quotidiennement le nom de la France.
A Mayotte, on condamne les portes d'une mairie quand on est mécontents, on enchaîne les portes des écoles à la moindre revendication, et on barricade la route unique de l'île pour se faire entendre, paralysant ainsi l'économie de l'île au détriment des intérêts de tous. C'est une tradition Mahoraise de longue date qui débouche très facilement et épisodiquement dans des pogroms dirigés contre les Anjouanais.
Nous appelons Mr. Macron et son gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire respecter le droit à Mayotte : les émigrants ont des droits inaliénables reconnus par la législation française.
La vie et les biens de tous les Anjouanais doivent être protégés, leur droit au séjour, au travail, à l'école et à la santé ne peut être bafoué sous peine des sanctions prévues par la loi.
– L’indulgence et le laxisme encouragent ces conduites inhumaines et antirépublicaines et nous appelons au strict respect de la loi.
– Mayotte, 101ème département français ne peut être une jungle, une zone sans loi !
Vive l’Union des États des Comores et la souveraineté reconnue à chaque île !
La voix des anjouanais en colère