Nous sommes tous des défenseurs sans réserve de l’ancien ministre Kamardine Abdou, mis en taule, parce qu’il défend l’équité. Le pouvoir d...
Nous sommes tous des défenseurs sans réserve de l’ancien ministre Kamardine Abdou, mis en taule, parce qu’il défend l’équité. Le pouvoir d’Azali Assoumani décide de jeter en prison l’ancien ministre et cadre de l’administration des Affaires étrangères, Kamardine Abdou, le 16 octobre 2017, parce qu’il a défendu la représentation équitable des habitants des îles aux Assises nationales.
Ce n’est ni un péché ni un reniement de l’histoire, si on dit que la population comorienne, étant homogène dans son évolution historique, forme une Nation avec ses particularismes indéniables dans chaque île. Ceci n’a absolument pas une connotation de communautarisme ou de séparatisme.
Nous sommes tous des Comoriens qui, tout naturellement séparés par la mer, habitent à Anjouan (des Anjouanais), à Mohéli (des Mohéliens), à Mayotte (des Maorais ou Mayottais comme on disait avant) et en Grande Comore (des Grands Comoriens).
Cet emprisonnement de Kamardine Abdou, Comorien d’Anjouan, est une preuve annonciatrice de la guerre que veut déclencher le Président Azali. Chaque membre du Gouvernement a un rôle déterminé pour faire entendre les sons de cloche assourdissante et perpétuer les relais de terreur, afin de rendre inertes les Comoriens.
AGISSONS POUR LA LIBÉRATION DE KAMARDINE ABDOU ET DISONS NON À LA DIVISION DES COMORIENS !
A chaque fois que le Président Azali Assoumani s’exprime, c’est la terreur qui domine ses discours et c’est aussi l’arrogance qui donne le sens de l’émergence de menaces guerrières, de propos méprisants et d’actes dictatoriaux condamnables.
Ahmed Wadaane Mahamoud
Ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016