Bras de fer des routiers autour de la vignette automobile Une grève des transports en commun paralyse l’île de Grande Comore. A deux m...
Une grève des transports en commun paralyse l’île de Grande Comore. A deux mois de la fin de l’année, les autorités ont décidé d’arrêter tous les véhicules n’ayant pas la vignette automobile 2017. Mais pour les professionnels du volant, pas question de s’acquitter de cet impôt puisque les routes ne sont pas réhabilitées. Ils ont donc entamé une grève à durée illimitée. Le porte-parole du syndicat des chauffeurs professionnels doit être déféré au parquet ce mardi 17 octobre.
Au premier matin de la grève, vendredi 13 octobre, le porte-parole du syndicat des chauffeurs Wusukani wa masiwa (le volant des îles), a été placé en garde à vue. Considéré comme l’instigateur de cette grève, qui reste cependant un droit aux Comores, le chef de file attend d’être déféré au parquet ce mardi matin.
Le mouvement de grève a pourtant été décidé par les représentants des chauffeurs de chaque région, jeudi soir, au sortir d’une réunion à la présidence avec le secrétaire général du gouvernement.
Un accord signé avec le gouvernorat de l’île pour la réhabilitation de certaines routes principales avant d’exiger le paiement de la vignette avait été brandi par le syndicat en février dernier afin d’obtenir la paix.
Mais en cette fin d’année, les caisses de l’Etat n’étant pas au niveau escompté, les autorités réclament le règlement de cet impôt. S’il est peu suivi dans la capitale, le mouvement de grève l’est très largement dans les régions où les routes principales sont dans un état de délabrement avancé. Avec RFI - photo©Hayba fm