Éducation Nationale : La réforme de 1976 connue sous le nom de la réforme d’Ali Soilihi

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Ce qu'on ne dit pas.  Au lendemain de l’accession des Comores à l’indépendance en 1975, les leaders politiques et les intellectuels...

Ce qu'on ne dit pas. 

Au lendemain de l’accession des Comores à l’indépendance en 1975, les leaders politiques et les intellectuels ont mobilisé les populations autour de la lutte contre l’ignorance. Conséquemment, le développement du système éducatif a occupé une place de choix dans les priorités des différents régimes qui se sont succédés après l’assassinat d’Ali Soilihi.

Aux Comores, les écoles ont continué jusque dans la seconde moitié du XXe siècle à dispenser leur enseignement traditionnel. La démocratisation de l’enseignement (période de la révolution) de 1975-78, se fait sous le signe d’une idéologie nationale ; elle s’inscrit dans une lutte pour redonner aux comoriens les instruments qui leur permettront d’être «maître chez eux». Rehausser le niveau moyen d’éducation de la population et adapter le système scolaire aux exigences d’une société indépendante constituent les principaux objectifs de la réforme. Celle-ci est une entreprise nationale qui requiert pour son succès la mobilisation de toutes les forces de la nation. Dans de telles circonstances, s’opposer à la réforme de l’enseignement au nom d’intérêts de classe, c’était s’opposer à des intérêts nationaux (et à bien y penser, que les comoriens soient maîtres chez eux et en apparence à leur avantage). Les élites étaient ainsi prises entre deux feux ; leurs intérêts de classe et ceux des Comores ne coïncidaient pas, d’où leur inaction.

Par ailleurs, il y a eu l’apparition d’une nouvelle élite. Même si elle est traitée des imberbes ou des lycéens (Mohamed A. Toihir, 1985). Des couches sociales nouvelles et variées se sont bientôt senties impliquées dans la construction de cette nouvelle société et veulent participer à sa mise en marche et à sa réalisation ; ces nouvelles élites – éducateurs, fonctionnaires, étudiants, lycéens, élèves, parents, cadres, femmes – étaient en voie de supplanter les élites traditionnelles des Comores. On peut donc dire que la nouvelle idéologie que la révolution socialiste a sécrétée était résolument tournée vers l’avenir et qu’elle s’appuyait essentiellement sur l’idée que les Comores sont une société en voie de développement et que toutes les couches de la société doivent participer à son évolution. Plus concrètement, cette nouvelle idéologie s’incarne en trois idées-forces : nation, socialisme et laïcité.

En voulant rendre l’école accessible à tous, les comoriens ont fait un choix difficile et exigeant : concilier l’excellence et le nombre. Répondre aux besoins et aux spécificités d’une éducation de masse en se donnant les outils pour y parvenir dans un délai très court constitue un défi tel qu’il ne faut pas s’étonner lorsque les échecs se produisent. De cette réforme, on peut énumérer un certain nombre d’acquis : gratuité scolaire, création d’institutions secondaires et collégiales, programmes polyvalents, élimination des disparités au niveau de la répartition géographique de l’équipement et des ressources.

L’éducation constituait au début des années 70, un secteur particulièrement problématique pour les Comores : «disparition de l’enseignement public au bénéfice d’un enseignement privé au développement anarchique ; inexistence d’un enseignement supérieur favorisant l’émigration de la matière grise du pays ; absence d’enseignement professionnelle» (Saïd Soilihi et Mohamed Nassur, 2000, p. 118). Selon Soulé Ali :

«l’image du secteur de l’enseignement public est criante. Elle n’a pas toujours été auréolée par une rentabilité effective. Sa vraisemblable décrépitude ne fait qu’enfoncer ses prérogatives dans un état de plus en plus comateux. C’est cela d’ailleurs qui a nourri les ambitions du secteur de l’enseignement privé […]. Après l’indépendance le constat est que d’année en année, de gouvernement en régime politique, de nouvelles lubies s’abattent sur l’enseignement comorien de manière à le priver de tout élan de conformité, d’adaptabilité et de réussite. Aucune période de sursis n’a véritablement jamais été consacrée à une réflexion plus approfondie sur le malaise du système éducatif. Et si c’est le cas, c’est bien parfois une élaboration basée sur des décrets, des avants-projets ou même des projets creux qui valent souvent pas une action concrète» (Soulé Ali, 1993, p. 10).
La nécessité d’innovations s’impose comme une priorité dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, et la politique d’Ali Soilihi constitue une véritable alternative. Les Comores ont consacré des efforts considérables au développement de son système éducatif, par la réforme de l’enseignement de 1976. Celle-ci avait pour but de s’attaquer aux aspects quantitatifs et qualitatifs de l’enseignement comorien. Sur le plan quantitatif, la réforme visait à démocratiser l’enseignement afin de produire le nombre de cadres requis pour la réalisation de ses objectifs de développement.

C’est en 1976 que le problème du rendement interne du système éducatif comorien a été posé pour la première fois avec l’organisation du Congrès de l’Éducation. Le 4 août, lors du Congrès de l’Éducation à Moroni, Ali Soilihi, Chef de l’État fixe la conduite de l’État dans le domaine de l’éducation, de la religion et de la fonction publique. Le diagnostic à l’origine du Congrès de 1976 comprenait deux phases. La première phase était politique, idéologique et culturelle. Elle fut bien énoncée dans le discours d’ouverture prononcé par le Chef de l’État. Selon lui :

«pendant un siècle et demi, ce fut le système d’enseignement du colonisateur français qui fut appliqué dans notre pays, et nous ne pouvons pas continuer ainsi. La mise sur pied d’un système d’enseignement adapté aux Comores est sans doute une des innovations les plus marquantes du Plan intérimaire. Des filières professionnelles (Enseignement, Santé, Agriculture, Gestion) vont remplacer le classique curriculum scolaire de type français. Le nombre des élèves admis en classe de sixième ne sera plus limité, des maîtres pour enseigner le Coran en comorien dans les établissements officiels sont prévus. Aujourd’hui, l’État comorien doit préparer toute sa jeunesse à participer à la construction et au développement» (Ali Soilihi, 1976).

Mais le Congrès d’intellectuels est peu préparé à la mise en œuvre de cette nouvelle phase «démocratique», où l’on se propose tout à la fois de réhabiliter la femme, de supprimer les titres des privilèges et les dépenses ostentatoires, de combattre «le paternalisme, l’obscurantisme, le charlatanisme et l’utilisation des croyances à des fins mercantiles» (Vérin et Vérin, 1999, p.109). Les moyens manquent pour développer les filières spécialisées. Le Plan intérimaire ne sera donc appliqué que très partiellement.

La deuxième phase était de nature économique. L’analyse de la situation faisait apparaître un déséquilibre et un dysfonctionnement qui portaient atteinte à l’efficacité du système éducatif, limitant au plan quantitatif et au plan qualitatif ses capacités à générer les profils de main-d’œuvre qualifié dont l’économie et le développement de l’État comorien avaient réellement besoin. La phase économique n’eut pas le temps d’être prolongée par la phase industrielle qu’annonçait le Chef de l’État dans son discours du 15 janvier 1977. «La gestion du quotidien va être singulièrement compliquée par les contestations de tous ordres qui se manifestent à partir du dernier trimestre de l’année 1977» (Vérin et Vérin, 1999, p. 130).

L’organisation scolaire de 1976 s’appliquait aux trois îles indépendantes et à leurs différentes régions. La réforme a principalement porté sur la réorganisation des structures et sur l’accessibilité des jeunes au système. Il s’agissait d’élaborer une nouvelle structure et de nouveaux programmes d’enseignement, et de concevoir en même temps un plan d’urgence permettant de les appliquer dans les plus brefs délais, en vue de former des cadres moyens nécessaires pour combler les vides créés par les départs massifs de tous les cadres et techniciens français après l’indépendance.

«[...] L’enseignement coûte 6 milliards depuis le primaire jusqu’au baccalauréat. Ce système scolaire a dans le niveau primaire environ 30 à 35% de la jeunesse scolarisable qui, après 4 à 5 années d’études primaires, 5% seulement parviennent en 6ème. Et puis, entre la 6ème et le BAC, on constate une perte de près de 90%. Ces 90% échouent en cours de route, alors vous imaginez le pourcentage qui arrive en études supérieures ; il est infime bien sûr. Donc 6 milliards pour arriver à ce résultat, c’est-à-dire le triple de notre budget actuel. Alors vous voyez tout de suite qu’il est impossible de continuer. Il faut donc imaginer un autre modèle d’enseignement [...]» (Ali Soilihi, 31 mars 1976).
À partir du constat d’échec du système éducatif, Ali Soilihi réaffirme sa volonté de le transformer. Il décide d’employer les grands moyens et engage un processus global de réformes fondamentales conformément à sa philosophie du nouveau développement.

«L’éducation se présente comme un élément moteur du progrès rural. Une série de séminaires, qui suit une période intense de débats et réflexion sur la philosophie du nouveau développement aux Comores, définit les principes fondamentaux du système de formation qu’Ali Soilihi commence à mettre en place» (Saïd Soilihi et Mohamed Nassur, 2000, p. 121).

La réforme est établie à partir de ce constat du faible rendement du système éducatif comorien. Donc l’idée générale de la réforme est de faire en sorte que, depuis le primaire jusqu’au supérieur, les élèves puissent persévérer dans le système et être directement utiles à la nation. Selon le plan quinquennal de développement :

«[…] la Révolution doit aussi se préparer à produire ce qui est nécessaire à l’enseignement, les cahiers, les manuels, l’encre et les crayons. Dans le domaine pédagogique, la Révolution a décidé de réorienter, pendant le plan quinquennal de développement, les études scolaires, dans le primaire comme dans le secondaire, pour préparer les élèves à servir leur époque, c’est-à-dire à seconder le travailleur par leurs connaissances ; sans une réforme de l’enseignement qui commencera dans les écoles secondaires «françaises» actuelles, qui suivra chaque niveau jusqu’à la classe de terminale actuelle et qui réformera chacun des niveaux de la scolarité[…]» (Allocution d’Ali soilihi, 15 juin 1977, cité par Lafon, 1995, pp.129-131).
La réforme de 1976 avait comme objectifs prioritaires d’atteindre l’enseignement de masse et un enseignement de qualité :
  • a) un enseignement de base de masse obligatoire et accessible à tous, c’est-à-dire la démocratisation de l’enseignement. Selon ce principe, le système d’éducation doit offrir à tous des chances égales d’accéder à une éducation fondamentale et intégrale ;
  • b) une formation de cadres efficients, à tous les niveaux. Autrement dit, un enseignement qui puisse fournir, avec une économie maximum de temps et d’argent, tous les cadres dont le pays a besoin pour ses divers plans de développement ;
  • c) la mise en place de l’école fondamentale (cycle fondamental) remplaçant l’école primaire et les quatre premières années du secondaire. La durée initiale de 13 ans fut ramenée à 11 années d’éducation de base réparties en deux (2) cycles inégaux de huit (8) et trois (3) ans. Les élèves qui entrent dans le deuxième degré du cycle fondamental (du primaire) peuvent suivre soit une filière classique, soit une filière technique ou professionnelle ;
  • d) l’amélioration du rendement et de la qualité de l’enseignement par une restructuration du système éducatif et par la diminution de la déperdition scolaire en supprimant le concours d’entrée en sixième ;
  • e) la participation de tous les comoriens, et d’abord des parents, à l’action éducative ;
  • f) l’introduction et le développement de la langue comorienne dans l’enseignement. L’intégration de la langue nationale maternelle, le comorien dans les curricula : le comorien devient instrument et objet d’enseignement au cours des six premières années du cycle fondamental dans le but de faciliter les apprentissages scolaires ;
  • g) une dominante technique et scientifique dans les programmes scolaires revus et adaptés aux réalités et aux besoins du pays. C’est-à-dire un enseignement dont le contenu serait basé non seulement sur les valeurs spécifiquement africaines et comoriennes, mais aussi sur les valeurs universelles ;
  • h) l’insertion de l’école coranique rénovée à l’ensemble de l’appareil de formation ;
  • i) une orientation de la formation vers l’appareil de production ;
  • j) une refonte des structures créées par la colonisation et un établissement de structures souples, appropriées au nouveau système. Ce qui signifie un enseignement qui décolonise les esprits.
Dans la mise en place de ces structures, la priorité est donnée à l’éducation de base, à l’éducation pour tous, à l’éducation fonctionnelle, concrète, pratique et adaptée aux milieux comoriens. Des mesures sont prises pour appliquer cette politique : «il faut non seulement rénover et revaloriser l’école coranique (paya la shiyo), mais aussi «ruraliser» l’enseignement primaire» (Saïd Soilihi, Mohamed Nassur, 2000, p. 122). Il apparaît que l’école, devient un facteur de développement rural : «cette nouvelle conception doit permettre aux masses paysannes de participer activement à l’éducation et d’épanouir leur personnalité dans une institution aussi proche d’elle que possible» (Saïd Soilihi, 1988).

Toutefois, l’école coranique nous paraît être un modèle possible d’enseignement démocratique ; tous les enfants, quelles que soient leurs origines sociales, quel que soit le niveau économique de leur famille respective, reçoivent un même enseignement et suivent une filière identique.

«Dans cette école coranique qui ignore les notes, les classements, les examens de passage et les concours, dénoncés par certains psychologues et éducateurs comme traumatisants et paralysants, il n’y a ni esprit de compétition, ni phénomène de tricherie. On assiste au contraire à une collaboration très étroite entre les élèves, les anciens aidant activement les jeunes pour leur favoriser l’acquisition des connaissances» (Chouzour, 1994, p.103).
Entre autres, cette réforme avait comme ambitions de réduire à tous les niveaux le taux de déperdition que produisait le système scolaire. Les premières mesures concernèrent en premier lieu l’enseignement fondamental qui se voulait plus rentable, plus homogène et plus flexible que l’ancien système colonial et traditionnel :

- plus rentable, par le fait qu’il permet à un plus grand nombre d’enfants d’acquérir, moyennant un système de promotion souple, des connaissances et des compétences pratiques, et cela à la fin de chaque cycle ;
- plus homogène, par la mise en place d’un tronc commun de formation de base approfondie pour tous les élèves ;
- plus flexible, par une série de bifurcations possibles à la fin de chaque cycle vers des formations pré-professionnelles avec possibilité de réinsertion au début de ces mêmes cycles.

Cette réforme visait aussi à faciliter l’accès à l’enseignement. Elle se concrétisait d’une part, en terme de structure par l’ajout d’un nouveau cycle dont l’enseignement préscolaire, dispensé dans des écoles coraniques, où les enfants reçoivent un enseignement selon les préceptes fondamentaux de la religion islamique, apprennent à lire le Coran et à écrire l’arabe ; par la création dans l’enseignement secondaire technique, d’écoles et de centres de formation technique et professionnelle et, d’autre part, par la démocratisation de l’enseignement afin de permettre à tout enfant comorien d’accéder à une éducation de qualité en vue de promouvoir l’équité sociale.

À cet égard, beaucoup d’écoles furent ouvertes dans les différents coins des Comores et le nombre des établissements d’enseignement et des effectifs scolaires se sont mis à croître à tous les niveaux d’une façon remarquable.

Pour conclure, la réforme de 1976 eut comme résultat de restructurer les divers paliers du système scolaire : préscolaire, primaire, secondaire et professionnel. Il y a eu également la création d’une filière de formation de maîtres et des administrateurs scolaires. Le concours d’entrée en sixième longue et courte fut aboli. Il fut remplacé par un examen où chaque élève qui avait la moyenne cumulative de 10/20, c’est-à-dire 50% passait en classe de sixième.

Dans l’esprit des concepteurs de la réforme de 1976, il s’agissait de rompre avec le passé colonial et de doter le pays des moyens humains susceptibles d’assurer son développement. Face à cet objectif ambitieux, il faut reconnaître qu’une telle réforme a apporté de profonds changements dans le contexte politique, économique, culturel et social.

Au niveau de la qualité de l’éducation qui nous préoccupe, nous n’avons pas d’indications concrètes sur les résultats effectifs de cette restructuration. C’est une réforme qui a posé les bases d’un système rénové, ouvert à tous. Malgré le diagnostic faisant état des déperditions antérieures élevées et les intentions d’améliorer le rendement du système, on ne possède pas d’évaluation de cette première réforme qui finalement n’a duré que deux ans et demi.

La réforme de 1976 fondée sur la démocratisation de l’enseignement avait été conçue comme véritable instrument d’éradication de l’analphabétisme aux Comores en partant d’une combinaison judicieuse d’enseignement formel et d’enseignement non formel. Ceci avait été prévu pour créer, encourager et soutenir cette soif d’apprendre qui doit caractériser tout peuple soucieux de son développement et de son avenir.

Par Mohamed Ali Mohamed: Docteur en administration et politique scolaires. 
Chercheur autonome et consultant international
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Éducation Nationale : La réforme de 1976 connue sous le nom de la réforme d’Ali Soilihi
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