Réaction face à l’article publié à HabarizaComores le 19/10/2017 par Nakidine Hassane : " Commune de Bambao ya hari : le maire aurai...
Réaction face à l’article publié à HabarizaComores le 19/10/2017 par Nakidine Hassane :
Il est à savoir que cette réaction n’engage qu’à ma personne, étant issu de la commune de Bambao ya hari. Après lecture de l’article ci-dessus mentionné, j’avoue être surpris, pas par l’existence des faits similaires, mais par l’ampleur de l’accusation affirmative de notre maire. Je ne porte aucune défense à son égard, plutôt un constant comme toute autre personne qui a ou aurait vécu cette situation. Pour rappel, la somme d’accusation est de plus de 100 millions que M. Nakidine Hassane a hardiment détaillé dans son article.
 |
| Ahmed BADAOUI |
* Je n’y vois que des ressources ou des collectes des fonds, mais vous avez oublié les gros travaux qu’il a mis sur terrain dans cette commune pour pouvoir par la suite en faire la soustraction.
Autrement dit, ces ressources n’ont engendrées aucun emploi ?
* Je me demande, comment pourrait-il détourner plus de 100 millions, et réaliser en même temps tous ces travaux au profit de la commune ?
Sinon j’allais facilement comprendre qu’il a détourné plus de 100 millions d’une autre commune pour investir dans la sienne.
Je tiens à préciser que nous, les comoriens en général, par la "cécité" morale qui nous a alourdi, nous n’arrivons pas encore à distinguer le bon du mal. Nous ne sommes malheureusement pas capables de reconnaître les bonnes personnes; celles d’une volonté dévouée et approuvée. En revanche, il nous est de coutume, d’applaudir et d’encourager les mauvaises personnes à nous piétiner en s’enrichissant au détriment d’un intérêt général. Ce qui est vraiment pitoyable et lamentable.
Afficher la suite...
Si M. Nakidine Hassane aurait pris le temps de se renseigner sur ce que ce maire a fait avant de publier son article, je suis sûr qu’il l’aurait abandonné. Le problème est que nous voulons avoir toujours une choseà raconter sans pour autant aller à la recherche des preuves bien fiables, palpables et concrètes. Le journalisme n’est pas fait pour tout le monde, il faut mieux se forger pour pouvoir en assurer. Sinon si vous vous focalisez sur SELON LES DIRE, vous resterez plutôt un diffamateur.
Quand je lisais "cette plainte n’a jamais été transmise nulle part" je me suis dit, quel juge d’instruction pourra entamer une telle procédure d’accusation quand il fera face à la réalité des faits ? Tous ceux qui ont vu ou qui verront les travaux réalisés par ce maire dans la commune de Bambao ya hari, en l’occurrence à Vouvouni, lui présenteront un grand salut.
Hélas! Il y’a ceux qui sont et qui mourront aveugles.
Je me demande qui sont vraiment ces jeunes qui ont pu entamer une démarche "de nuisance" pareille. L’ont-ils fait à l’appui des preuves fiables, ou juste par la jalousie et la haine qui règnent dans tous nos villes et villages ? Sont-ils vraiment de la commune de Bambao ya hari ?
Pour les rédacteurs et les commentateurs.
Je me demande :
Quelle aurait été la démocratie sans une liberté d’expression ?
Quelle sera la démocratie si la liberté d’expression est mal comprise par les apprentis de la communication ?
Quelle sera la démocratie dans un environnement médiatique non réglementé ou sans limite ?
A mon opinion, je dirais qu’à l’impunité des paroles nul n’est tenu respecter l’autrui. Du simple fait que nous vivons pas dans la jungle, nous pouvons répondre des coups par des mots.
C’était juste apporter un point de vue à l’égard de ce que nous pouvons lire ou entendre dans différentes sources médiatiques en général, et la page HabarizaComores en particulier.
Ahmed BADAOUI
