Osons le dire: Nous sommes des criminels
Si ce n'était les réseaux sociaux, un silence de mort couvrirait les nombreux comoriens qui perdent la vie le long du bras de mer entre Anjouan et Mayotte. L'absence de réactions des autorités comoriennes sur ces drames à répétition dévoile le peu d'intérêts que notre Etat accorde à la vie de ses citoyens.
Photo d'archives. Un enfant Mort dans un naufrage de Kwassa |
Je croyais que la limite de la mauvaise foi est la mort d'autrui même si ce dernier était notre adversaire. Ici, la politique politicienne ne devrait pas avoir de place; malheureusement, nous vivons une déshumanisation de nos sociétés. On eut dit que la mort des uns encourage le départ des autres à la mort. Plus les contrôles se durcissent, plus les naufrages se multiplient. La mauvaise volonté des autorités comoriennes est transparente car rien n'autorise le non assistance à personne en danger.
La non existance d'une association issue de la société civile prouvent la fatalité de nos populations sur la fin tragique de ses enfants, ses frères, ses soeurs, ses femmes, ses maris ... Par respect à la vie, l'Etat comorien, à travers le Gouvernorat d'Anjouan se doit de mettre fin à ce massacre dont ils sont les principaux responsables; dans les jours qui viennent, je rendrai public ma contribution sur des propositions concrètes de lutte contre un massacre toléré voir même encouragé.
J'appelle le gouvernorat d'Anjouan à élaborer un plan de sécurisation et de protection de la vie.
BEN ALI - HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر