Les Comores, un pays très complexe à gérer, des textes qui régissent son fonctionnement et son administration ne cessent de piétiner le dév...
Les Comores, un pays très complexe à gérer, des textes qui régissent son fonctionnement et son administration ne cessent de piétiner le développement de l'archipel des Comores. Au lendemain de la mise en place des collectivités territoriales, la décentralisation souhaitée a du mal à s'implanter, et freine nombreux projets de développements initiés au par avant par des comités villageoises, et/ou comité de pilotage.
Aujourd'hui, avec l'avènement des chefs communaux, nous assistons à un bouleversement de la société et une désorientation des initiatives communautaires.
Dès nos jours, sauf erreurs ou omissions de ma part, aucune commune n'est en mesure de présenter ne qu'un plan d'action de sa mandature, au profit de sa commune pour convaincre le citoyen à adhérer à la notion de développement communal.
Le point de discorde
Nous assistons également à un marathon de collecte des fonds par tous les moyens sans un plan d'aménagement des (ruelles ou adduction d'eau), d'investissement (marché, école communautaire, coraniques....). Beaucoup des communes sont sous le feu de critiques d'une gestion opaque, détournement des fonds, monopolisation et une asphyxie totale.
Nous lançons un cri d'alarme en direction des autorités centrales notamment le ministre des finances, le ministre de l'intérieur et l'Assemblée de l'Union pour s'imprégner de la situation réelle de la gestion communale.
Par ailleurs, il serait souhaitable de relantir le processus de décaissement du budget alloué au collectivités territoriales afin de bien canaliser ces fonds pour des investissement, création des emplois au profit de la jeunes qui sont les premiers victimes de cette nouvelle architecture administrative.
Youssouf ISMAËL MMADI