Les raisons qui poussent les jeunes (hommes et femmes) de la nouvelle génération à réfléchir et choisir la deuxième âme de son temps ne son...
Les raisons qui poussent les jeunes (hommes et femmes) de la nouvelle génération à réfléchir et choisir la deuxième âme de son temps ne sont guère mystérieuses. Au cours de ces dernières années, la culture amoureuse a connu divers glissements de centre de gravité, des ruptures de langage et de pratiques, des seuils et des mutations à l’échelle de la longue durée. Elle s’est métamorphosée en communication familiarisée à l’extrême engagement, le tout de l’autorité parentale au détriment de la personne concernée.
Les cauchemars de grande fête (OUKOUMBI) qui devient de plus en plus cher à organiser risquent fort de nous dépersonnaliser. Il allait de pair avec ceux qui sont soucieux de voir leur situation identitaire prendre une nouvelle forme dans l‘espoir de vivre longtemps d’une façon stable en France avec garantie.
On oublie que l’idéale de la vie d’un couple qui se donne comme, égal et partagé, et qui est fondé sur les six principes fondamentaux : la passion, l’intimité, l’engagement, la responsabilité, la fidélité et le soutien mutuel, est plein de rêves et des aspirations personnelles qui constituent sa réalité sociale. On s’habitue progressivement à la pollution de l’atmosphère, de cours d’eau et de l’océan, mais il me semble urgentissime de réagir face à la pollution morale qui pénètre de plus en plus dans nos mœurs et coutumes et tend vers l’enlèvement de la faculté de préserver les valeurs ancestrales qui nous sont transmises.
La conséquence en est que cette pollution peut constituer un facteur de perte, non seulement de dignité, mais aussi de nos enfants qui ont, de fois, une vision contradictoire à celle de leurs parents. Ils vont finir par se révolter voir commettre des irréparables.
Ne limitons pas l’horizon à la seule et unique journée de partage de joie et de bonheur, si non on risque de rendre très difficile, l’objectivité qui permettrait d’avoir une véritable vue d’ensemble pour la vie de nos enfants.
Ne restons pas insensibles face à ce phénomène grandissant, si non, on risque d’être réduit à l’impuissance et finir par perdre les valeurs de notre culture et offrir à notre communauté, aux yeux des autres, un reflet qui ne la mérite pas. Soyons conscients de la valeur nette de nos enfants, ce ne sont pas des produits marchands, ou des métaux qui se laisse être attirés par des aimants.
Par Amir Youssouf, Paris
Par Amir Youssouf, Paris