LUXEMBOURG - La chanteuse française a fait salle comble à L'atelier, samedi soir, où sa forte identité artistique a fait merveille. ...
LUXEMBOURG - La chanteuse française a fait salle comble à L'atelier, samedi soir, où sa forte identité artistique a fait merveille.
Révélée sur le tard au grand public, Imany a longtemps attendu son heure de gloire. Là voilà arrivée: 200 millions de vueS sur Youtube, des plateaux télévisés, et L'atelier plein à craquer pour sa venue au Grand-Duché, samedi. Près de 1 200 personnes sont venues admirer la prestance d'une chanteuse à la maturité sans égale.
De son enfance dans le sud de la France à son parcours de mannequin à New-York, la jeune femme à vécu mille vies. Assez pour se construire une forte identité artistique, parfaitement résumée sur «No Reason No Rhyme» ou encore sur le minimaliste «Bohemian Rhapsody».
Une nonchalance trompeuse
La voix rauque rappelle Alicia Keys par moment, l'attitude la grande Cesaria Evora. Son univers mélancolique à souhait emprunte aux grandes heures de la soul américaine. C'est tout un pan de la «black music» que la Française d'origine comorienne revisite, tout en imposant sa propre touche, aux confins du blues, du rock et de la world music. Quant à sa liberté de phrasé, elle puise sa source dans les grandes heures de la Motown.
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Sa nonchalance apparente est trompeuse. Imany est une bête de scène qui rayonne face au micro tout en plaisantant sur «la lose de l'amour». Capable des plus grandes folies, l'artiste de 37 ans n'a pas hésité à faire asseoir son auditoire pour entonner le bien nommé «Seat with Me» au milieu de la foule.
Surréaliste, comme cette folle interprétation en deux temps de «You will never know», le hit du moment. Admiratifs et à l'écoute, les fans se lâchent alors complètement, reprenant en chœur le refrain de la star du soir. Pas certain que la gloire ne s'arrête de sitôt...
(Thomas Holzer/L'essentiel)
