Mohamed Bajrafil : « L’islam de France, l’an I » ou la guérison d’un symptôme

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Entre être français et être musulman aujourd’hui, il semblerait qu’il y ait un affrontement, ou du moins une confrontation. En effet, certa...

Entre être français et être musulman aujourd’hui, il semblerait qu’il y ait un affrontement, ou du moins une confrontation. En effet, certains musulmans souffrent de schizophrénie, notamment à cause de l’interprétation qu’ils se font de l’islām d’une part et de la France actuelle d’autre part. En quoi l’islām de France pourrait-il guérir ce symptôme alors que ce terme suscite des réticences ?

Dans le souci de restaurer l’esprit authentique de l’islām, Mohamed Bajrafil nous invite à réconcilier les consciences et les cœurs. Si ce terme d’ « islām de France » suscite autant de rejet, c’est sûrement parce qu’il n’est pas compris, ignorant ce qu’il signifie véritablement et aussi parce qu’il a été utilisé plusieurs fois par des personnalités politiques ou autre dans des contextes et des desseins bien différents de celui dont nous allons aborder. 

L’islam de France, c’est quoi ?


Il me semble primordiale de commencer par donner la définition et le véritable sens qui découlent de ce terme. D’abord, « islam de France ne signifie pas qu’il faudrait changer de religion ou rendre non obligatoires les prescriptions coraniques » (p.11) dit Mohamed Bajrafil (ndlr. M.B). S’il est important de le souligner en premier, c’est parce que dans l’esprit de beaucoup de musulmans, ce terme renvoie justement à un islām dévoyé de ses fondements et de sa spiritualité, pour caricaturer, à un islām où l’on ferait des concessions ; manger du porc à la cantine ou porter des tailles de jupes courtes pour éviter toute accusation de prosélytisme. Mais, cette conception, quoique simpliste et caricaturée, est vraiment erronée. Notamment parce qu’il ne s’agit nullement de changer l’islām et de le vider de son sens mais bien de réformer la compréhension que l’on a aujourd’hui des Textes par rapport à notre contexte actuel, du moins c’est ce que j’ai compris. 

De plus, si cet « islām de France » a tendancee à se traduire par une apparence physique occidentale, ce n’est pas parce qu’elle veut rejeter la culture arabo-musulmane dont nous héritons par le biais de l’islām, mais parce qu’il devient nécessaire de revivifier notre religion à la lumière de notre contexte et notre environnement. Non pas qu’il faut créer un « islām nouveau » dépourvu de ses finalités mais il faut réfléchir et repenser l’islām perpétuellement car « notre compréhension n’est pas absolue » par essence. En d’autres termes, si ceux qui veulent, à bon escient, ériger l’islām de France portent des costumes-cravates ce n’est pas parce qu’ils rejettent le qamis (longue tunique masculin) et le kuffi (couvre-chef style musulman) mais parce qu’ils veulent démontrer que l’image de l’islām peut être différente ce que l'on voit ailleurs, comme en Arabie Saoudite, afin que l'on comprenne que l’islam « s’adapte aux cultures » et que cela a toujours été ainsi.

Analyser l’islam sans épistémè

« L’épistémè est un système de précompréhension des choses, une sorte de cadre inconscient, issu d’un état donné de connaissance, à partir duquel on trie entre ce qui peut être pensé et ce qui peut l’être. [...] » définit Michel Foucault. 

Comme dirait Bergson, c’est comme s’il y avait un voile qui nous empêchait de voir des réalités, échappant à notre conscience. En d’autres termes, quand on analyse un texte, il « passe avec le filtre de ce que l’on sait de lui » et cela est valable pour le Coran. En effet, celui qui trouve que des versets coraniques sont violents, c’est parce que son épistémè lui pousse à voir de la violence dans le texte alors que ce dernier est en réalité muet. On sait très bien qu’une analyse sérieuse penchée sur cette question d’un « Coran violent » détruit facilement cette illusion.

 Quoi qu’il en soit, il reste que cette épistémè cause bien des dégâts dans le monde, que ce soit chez des non-musulmans ou chez certains groupuscules musulmans qui tuent au nom de textes religieux. Ce problème d’extrémisme violent religieux, M.B l’abordera longuement afin de débrider l’épistémè qui gangrène le cerveau de certains. Avec un style littéraire remarquable, il nous plonge dans la théologie musulmane et ses ressorts. On pourra donc lire des passages coraniques illustrant son argumentaire. 

Tout d’abord, la notion de la guerre en islām, qui aujourd’hui fait couler beaucoup d’encre. Malheureusement, beaucoup ignorent que « le combat, certes, est autorisé par le Coran, mais il s’agit toujours de stopper une injustice qui s’exerce contre soi, jamais l’inverse » (p.31) dit Mohamed Bajrafil en s’appuyant sur le verset suivant : « Autorisation est donnée à ceux qu’on a chassés de leur maison, qui on été victimes d’injustice, de se défendre ». Ce qui m’amène à penser que les terroristes se revendiquant de l’islām ne lisent pas le Coran, ou du moins ils le lisent avec un épistémè bien particulier. Ici, ce qui est important de souligner est le dévoiement de la notion du djihād dans le contexte français et l’esprit des citoyens français, musulmans ou non. 

Si durant tout son livre, M.B ne cessera de parler d’ignorance, plus particulièrement, d’ignorance doublée, celle qui est volontaire, c’est parce qu’il pense qu’elle est une des grandes causes de nos maux. À travers le chapitre « Islam pour les nuls » vous pourrez donc mieux comprendre la notion du djihād, voir que le plus grand des djihāds (conjugaison grossière) est la lutte intérieure ainsi que d’autres notions comme le « califat » dont parle beaucoup de musulmans sans vraiment connaître ce qu’il en ressort.
Enfin bon, M.B reste lucide même si on règle le symptôme de l’ignorance, il sait que « tant qu’il y aura des hommes, il y aura des conflits, parce que quelqu’un, toujours, voudra prendre ce qui n’est pas à lui. » (p.33)

Ensuite, vient la notion de la Shari’ah — inutile de rappeler à quel point ce mot polysémique est incompris — qui en fera sursauté plus d’un à la lecture de ce livre. Oui en effet, sursauté, non pas à cause des images horribles qu’elle évoque dans l’esprit français mais pour la réalité qu’elle recouvre vraiment. Ainsi, vous pourrez lire cette phrase que je considère merveilleusement profonde : « La vérité, comme je le laissais entendre, c’est que la France, aujourd’hui, réalise beaucoup mieux la char’ia que bien des pays musulmans » (p.46). Certains diront qu’il devient fou notre M.B rétorquant que la France ne coupe pas des mains etc... comme la réaction de cette journaliste


; (« on ne l’applique pas en France on ne fouette pas... »). Mais, c’est qu’en fait ils ne comprennent pas cette notion de Shari’ah, ou du moins sont mal informés, pensant que c’est ce que fait l’Arabie Saoudite quand le gouvernement exécute des opposants politiques etc... ou des organisations qui revendiquent appliquer la Shari’ah en coupant des têtes comme en égorge les animaux. Mais loin de cette barbarie, que signifie vraiment le mot Shar’iah ? 

Si je me base sur Le Génie de L’islām de Tariq Ramadan, il signifie littéralement voie, source. Dans le contexte coranique, il est utilisé pour désigner la voie que dois suivre le Prophète ﷺ. En d’autres termes, la Shari’ah c’est la voie qui mène à la source. Laissons M.B nous dire les finalités de la Shari’ah : « La République, en France, garantit la liberté, en particulier le droit de croire ou de ne pas croire, la protection de la vie, le droit de propriété, les conditions matérielles et juridiques de la perpétuation de l’espèce : autant de critères traditionnels permettant de définir la chari’a » (p.46)
Après avoir compris cela, comment peut-on ne pas s’estimer heureux de vivre dans ce pays alors que toutes ces finalités sont atteintes ? N’est-ce pas normal de se sentir bien dans un pays où il fait bon d’y vivre malgré tout ce que l’on peut voir sortir de la bouche de politiques ou d’un tiers islamophobe ? Moi je crois que oui, en tout je l’ai compris. Désormais, la France j’y suis et j’y reste comme dirait l'artiste Medine.

Enfin, à travers le livre on verra que M.B appelle à réformer notre compréhension des Textes, notamment d’arrêter de rester figé avec les interprétations du passé, comme si le fait qu’elles soient émises à des intervalles de temps proches du temps du Prophète ﷺ les rendaient toutes infaillibles. Dans l’établissement de notre islām de France, je crois que, ce point-là est central. On ne réglera pas nos symptômes si on ne se réforme pas de l’intérieur. Notre auteur parlera de « glaciation » mais moi je parlerai de symptôme car être incapable de s’émanciper d’idées forgées dans un contexte différent du notre devient pour moi symptomatique, comme si on n’était plus capable de raisonner comme Dieu nous le demande, mais qu’il faillait juste répéter ce qui avait déjà été dit, à tord ou à raison, sans questionnement. 

Dans ce chapitre de la glaciation, certains verront une attaque au salafisme, du moins s’ils y sont des adeptes, mais d’autres verront et comprendront, par une analyse pertinente, les mouvements qui ont amené à cette méthodologie devenue un modus vivendi. J’ai relevé les passages qui m’ont semblé les plus vrais et justes comme celui-ci : « Le plus frappant, comme je l’ai esquissé en commençant, est que ceux qui tiennent le plus fermement ces principes absurdes — les champions de la glaciation — se réclament souvent du salafisme, ce courant qui représenta, à son apparition au XIX ème siècle, un des plus puissants efforts accomplis pour sortir de cet état de fait, et pousser les musulmans à renouer avec l’élan qui leur a donné naissance. » (p.68)

En d’autres termes, quand ce mouvement est né, il s’agissait d’une réforme ayant été bénéfique pour une société spécifique [l’Empire Ottoman] dans un contexte bien précis [réaction face aux progrès de l’Occident]. À la page suivante donc, M.B nous raconte l’histoire du salafisme, histoire que j’invite les journalistes à lire, ça leur ferait un grand bien, peut-être éviteront-ils de dire des bêtises... Quand on ne comprend pas l’histoire du salafisme on commence à détester son fondateur, du moins celui dont les salafistes se réclament, Muhammad ibn Abdelwahhab (1703-1792). Première erreur, c’est qu’il n’est pas le fondateur du salafisme mais du wahhabisme, doctrine aujourd’hui prônée par l’Arabie Saoudite. 

Seulement quand on ne connait pas, on croit que le salafisme c’est Abdelwahabb alors qu’en fait, cette confusion tient au fait que ces deux mouvements ce sont croisés et mélangés pour donner aujourd’hui ce qu’on peut appeler le salafisme moderne ou encore contemporain, bref, le néo-salafisme. D’ailleurs dans les bas de page, on réalise que même M.B à l’âge de 15 ou 16 ans a écrit un livre contre le wahhabisme. Aujourd’hui, étantdavantage tourné vers le rapprochement des différentes factions de l’islam, il ne le publiera pas. On comprendra donc que M.B veut réellement établir l’islām de France, établissement qui ne réalisera sans doute pas sans passer par la compréhension des tendances présentes en France aujourd'hui. Dans son livre, on pourra aussi déceler une critique de Daesh et compagnie, critique qui me semble pleinement perspicace. 

L’islam de France et la République

On ne comprendra pas l’islām de France sans comprendre la question du pouvoir politique. Je crois que c’est par l’islām de France, qu’on comprendra réellement l’esprit véritablement de l’islām, notamment parce que cette islām se définit libre, comme les citoyens dans la République. M.B établit alors un argumentaire afin de mettre en évidence que rien dans les sources scripturaires ne nous indiquent quel système politique les musulmans devraient adopter. Pourquoi ? Déjà, il faut comprendre l’islām politique. Voulant et croyant suivre l’exemple du Prophète ﷺ, certains interprètent le caractère de dirigent politique qu’avait le Prophète ﷺ pour justifier les formes de dictatures qu’existent au nom de l’islām. Ce qui est beau dans le livre de M.B, c’est qu’il réfléchit avec humilité, du moins c’est ce que je ressent, et totale liberté — ne craignant aucune critique.

 Il met alors en évidence que même durant la gouvernance du Prophète ﷺ il fit des erreurs tout en étant tout de même appuyé par Dieu, c’est-à-dire Prophète. On en vient donc à la conclusion que seul Dieu est apte à juger les hommes et à jouer le rôle du Législateur d’une législation basée sur son Coran, car seul lui en possède l’interprétation authentique et juste. En d’autres termes, penser que la République n’est pas un système politique que l’islām préconise — car ça serait le Califat — est une idée fausse. Justement, j’ai cru comprendre que par essence, le système politique du Prophète ﷺ était ni plus ni moins démocratique, car il ne gouvernait pas seul mais consultait ses compagnons. D’autre part, on comprendra aussi que l’islām ne prescrit pas un sytème politique précis et laisse les peuples décider d’eux-même. 

Quel sagesse! Maintenant, moi je pense et ça n’engage que moi, qu’un système politique dit islamique n’est autre qu’un système politique respectant les finalités de la Shair’ah. Ainsi dans cet optique là, la France est islamique — pour moi. Donc, j’aime la France. C’est une des manières de guérir ce symptôme de schizophrénie, je pense. Il faut faire comprendre que l’islām ne s’oppose pas à la France dans sa globalité, bien au contraire, elle est en symbiose avec nos valeurs les plus chères.

À bien des égards, « L’islām de France » nous fera comprendre que l’islām est par essence laïque. Oui chère laïcité, tu fais partie de nos valeurs. Mais encore fut-il comprendre que c’est la définition de 1904 de la laïcité qui correspond à nos valeurs pas celle d’aujourd’hui, dévoyée de son but, permettant de voter des lois discriminatoires. En effet, la laïcité ce n’est pas cela. On pourra donc apprendre qu’aux XIX ème siècle, Philippe Grenier, le premier député musulman, venaient en séance en habit bédouin traditionnel. Est-ce que les gens de ces époques étaient moins laïques que ceux d’aujourd’hui? (p.101)

Dans ce contexte, l’islām n’est pas uniquement compatible avec la laïcité, l’islām est laïque. C’est une affirmation qui en ferra bondir plus d’un mais s’il s’avère que beaucoup réagiront comme cela, c’est justement parce qu’ils n’auront pas enlever l’épistémè dont on a parlé. La question n’est donc pas la laïcité mais « pourquoi donc refuserions-nous de vivre dans une société qui ne se fonde pas sur la foi musulmane, alors que, de toute façon, nous ne pourrions en aucun cas nous retrouver dans une pleine adéquation avec un pouvoir qui s’en revendrait? » (p.91) 

Qui pourra nier cette évidence ? On sait très bien que le supposé calife gouverna avec savision de l’islām, parce qu’il n’existe pas qu’une lecture des Textes islamiques. Désormais, je le dirais, je suis laïque pas parce que je vis en France, mais je le suis parce que musulman. 
Comme je l’ai dis, les journalistes mais aussi ceux qu’on érige en « spécialistes » de l’islām sur les plateaux TV devraient lire ce livre, surtout ce chapitre. 

S’il y a bien une chose que prône l’islām de France, dans la pensée bjarafilienne, si j’ose dire — pas pour créer un mouvement — c’est la reconnaissance de l’islām à travers l’expression de diverses cultures. En effet, trop de gens pensent qu’il n’y a qu’une culture musulmane alors que l’islām n’est pas une culture ; il peut les accueillir toutes. Pour moi, cet aspect là est fondamental parce que la première affirmation laisse penser que le fait qu’on soit musulman nous procure une identité unique effaçant toutes les autres, alors que c’est totalement faux. Moi par exemple, je suis à la fois Nigérian, citoyen français, musulman, noir et masculin. 

Mes identités sont multiples, pas unique, et c’est ce qu’il fait ma force. Autre aspect de la culture, souvent quand on se convertit on vous rétorque qu’il faut changer de prénom, ou bien qu’il est très recommandé, ce fût mon cas. Mais j’ai pas changé de pronom officiellement, j’ai dis « ouais appelez-moi Issa (le nom du Prophète Jésus -paix sur lui-) j’aime bien » mais en vrai, ça crée des problèmes d’identités. C’est la raison pour laquelle je fus heureux de lire ces lignes :« Je pense en particulier à ceux de ses coreligionnaires qui exigent, lorsque quelqu’un se convertit, qu’il prenne ce qu’ils appellent un prénom « musulman » — en fait un prénom arabe. C’est ce que je disais de la djellaba : un musulman, ce n’est pas quelqu’un qui s’appelle Mohamed et qui s’habille comme au bled ! Un musulman, c’est Mohamed et Pierre, Paul ou Jacques. » (p.110)

Avec un style déconcertant et direct, M.B s’adresse réellement, par la simplicité de son français — quoique très riche — à tout public. L’islām de France se traduit par une compréhension renouvelée des Textes islamiques à la lumière de notre contexte et notre environnement, du moins c’est de cette manière qu’il m’apparait désormais. Je crois fondamentalement que ce chemin nous amènera à une meilleure cohésion et détruira la confrontation qui ne cesse de s’ériger entre musulman et non-musulmans, entre être musulman et être français. Notre islamité, deviendra donc une valeur ajoutée aux yeux des autres. J’aime beaucoup cette formule, je crois que ça nous rendra meilleur de penser ainsi. Merci de m’avoir appris qu’être musulman, c’est surtout être libre. 

PS : Mohamed Bajrafil, vous m'avez dédicacé ce livre en espérant que cela aiguise mon sens de la curiosité. 
J’ai cru comprendre que vous prépariez un nouveau livre. Vous avez donc réussi, n’arrêtez pas d’écrire! 

I. Emmanuel

JUIL. 2016  - PAR LEUNAMME AWOHI- Mediapart
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Mohamed Bajrafil : « L’islam de France, l’an I » ou la guérison d’un symptôme
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