Discours d’investiture de Hamada Madi Boléro, nouveau Secrétaire général de la COI

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« La COI n’est ni un concurrent ni un rival de nos Etats, mais une valeur ajoutée. Appartenir à la COI ne dilue nullement nos souverain...

« La COI n’est ni un concurrent ni un rival de nos Etats, mais une valeur ajoutée. Appartenir à la COI ne dilue nullement nos souverainetés nationales. […] Etre Comorien et devenir le Secrétaire général de la COI, est sans doute une source d’interrogations pour beaucoup. On se demande quel comportement il adoptera vis-à-vis de la France, pays membre de la COI avec lequel les Comores ont un différend territorial « désagréable » pour reprendre l’expression du président François Mitterrand. Je préfère, dès maintenant, clarifier ce que sera mon action à la tête de la COI… ». Boléro 

Bonne lecture

• Excellence, Madame Ameenah Gurib-Fakim, Présidente de la République de Maurice,
• Excellence, Monsieur Hery Rajaonarimampianina, Président de la République de Madagascar,
• Excellence, Monsieur Azali Assoumani, Président de la République de l’Union des Comores,
• Excellence, Monsieur le Vice-président de la République de Maurice, 
• Excellence, Monsieur Luc Hallade, Ambassadeur délégué à la Coopération régionale dans l’Océan Indien, représentant la présidence française du Conseil de la COI, 
• Excellence, Monsieur Callixte d’Offray, ancien Secrétaire général de la COI, représentant le Président de la République des Seychelles,

Madame, Messieurs les Ministres,

Monsieur le Secrétaire général et Cher ami, Jean Claude de l’Estrac,
Excellences, Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales accréditées à Maurice,
Honorables Invités, en vos Grades et Qualités, 
Mesdames, Messieurs,

Je voudrais, avant tout, adresser mes premiers mots aux Autorités mauriciennes et leur dire combien je suis touché de l’accueil fraternel et chaleureux qui m’a été réservé dès mon arrivée.
Profitant de cette opportunité, je remercie l’équipe de la COI pour leurs attentions qui ont fait que je me sens déjà chez moi au sein de la maison COI. 

Je remercie également les autorités de mon pays, notamment l’Ancien Président Ikililou Dhoinine et son ancien chef de la diplomatie, Monsieur Abdoulkarim Mohamed qui m’ont fait l’honneur de proposer ma candidature à ce poste et de tester ma volonté d’animer notre solidarité régionale au service des peuples de l’Indianocéanie pour qu’ils relèvent ensemble les grands défis d’aujourd’hui et de demain. 
Transgressant quelque peu les règles protocolaires en pareilles circonstances, je voudrais ici remercier un ami qui m’insuffla le premier l’idée de discuter avec l’ancien Président de la République pour une candidature possible au poste de Secrétaire général de la COI. Il s’agit du Docteur Saïd Anli Aboubacar Boinariziki, Directeur général de la Santé en Union des Comores, ici présent.
Ce soir, en cette cérémonie de prise de fonctions, il n’a échappé à personne que trois de nos chefs d’Etat sont ici présents, ainsi que deux Hauts Représentants, ce qui témoigne, si besoin en était, de l’importance que nos pays accordent à leur organisation régionale.

Excellences, Mesdames, Messieurs,
Je mesure l’ampleur de la tâche qui est désormais la mienne ainsi que la responsabilité historique qui m’incombe, d’abord en tant qu’Indianocéanien, mais également en tant que premier responsable d’une organisation devant fédérer les intérêts de cinq Nations indépendantes qui forment une Communauté de destin.

Voyez-vous, Mesdames et Messieurs, appartenir à la COI ne dilue nullement nos souverainetés nationales. Au contraire, nous les affirmons et nous les consolidons en nous regroupant au service des peuples et de la sécurité de la région et du monde.
La COI n’est ni un concurrent ni un rival de nos Etats. C’est une valeur ajoutée ! Parce qu’il est impossible d’avancer vers nos objectifs sans une réelle implication de tous, je lance ici un appel pressant à nos dirigeants pour qu’ils encouragent leurs administrations à collaborer pleinement avec l’organisation pour notre réussite collective.

Je m’interroge d’ailleurs pour mon cas : si je ne comptais pas avec le soutien de mon pays et en premier lieu celui du Président Azali Assoumani, dont je fus le Conseiller spécial, le Directeur de cabinet, le Ministre de la Défense et de la Sûreté du territoire et le Premier ministre, aurais-je été aussi serein pour entamer cette nouvelle aventure ?
Vous avez constaté aussi la présence ce soir du chef de l’Etat le plus vaste de notre espace indianocéanique, Monsieur Hery Rajaonarimampianina, Président de la République de Madagascar. Malgré un agenda chargé, il a souhaité faire le déplacement, ce qui est une preuve supplémentaire de l’intérêt qu’il porte à la COI. Merci Monsieur le Président !

L’excellente qualité des relations entre la République de Maurice et les Comores, m’autorise à prétendre à un appui supplémentaire des Autorités mauriciennes dans l’action que je mènerai à la COI. Je suis persuadé qu’avec le ministère des Affaires étrangères de Maurice, nous allons encore approfondir les relations entre la COI et l’Etat mauricien qui a un rôle moteur à jouer dans la région. La présence de la Présidente de la République de Maurice à nos côtés ce soir et celles des membres du Gouvernement et de tant de hautes personnalités de votre pays en est le meilleur augure.
Je compte également beaucoup travailler avec les Seychelles, pays où j’ai toujours bénéficié d’égards particuliers et dont j’ai constaté la détermination à travailler activement à l’épanouissement de notre région. Merci Monsieur l’Ambassadeur et ancien Secrétaire général d’être là.

Honorable Assistance,

Etre Comorien et devenir le Secrétaire général de la COI, est sans doute une source d’interrogations pour beaucoup. On se demande quel comportement il adoptera vis-à-vis de la France, pays membre de la COI avec lequel les Comores ont un différend territorial « désagréable » pour reprendre l’expression du président François Mitterrand.

Je préfère, dès maintenant, clarifier ce que sera mon action à la tête de la COI. Ces dernières années, suite à des négociations très intenses, franches ouvertes et sincères entre mon pays et la France, il y a eu beaucoup d’évolutions. Je suis bien placé pour le dire puisque j’ai coprésidé lesdites négociations avec le Représentant de la France au Haut Conseil Paritaire. 
Ces évolutions ne peuvent s’écarter du principe général qui est celui du respect scrupuleux du droit international dont l’application est garantie par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont la France est Membre permanent.

Dans ce contexte, je me laisserai guider par le droit international. J’y suis d’autant plus attaché en tant que premier responsable d’une organisation intergouvernementale que ce n’est pas l’addition des normes spécifiques des Etats qui régit les organisations, mais les normes communes, celles qui, justement, systématisent le droit international.

En outre, entre l’Union des Comores et la France, les négociations se poursuivent et les deux Etats souhaitent parvenir à une solution négociée conforme aux résolutions pertinentes des Nations Unies et qui tiennent compte des aspirations légitimes des Comoriens. Je ne doute point de la volonté des autorités françaises, au premier chef desquelles le Président François Hollande, de faire tout pour que les Comores et la France parviennent à une solution durable et équitable de ce différend, et que cessent les drames quotidiens qui nous endeuillent.
A partir de ce constat, je pense être en droit d’attendre de la Présidence française du Conseil de la COI et des autorités françaises en général, un soutien affirmé parce qu’il y va de la bonne marche de la COI. Je n’en doute point.

Mesdames, Messieurs, 
On m’interrogera sans doute sur le sens de mon insistance quant au soutien de nos pays membres. Je vais y répondre : d’abord, ce soutien est nécessaire pour poursuivre l’œuvre immense de mon prédécesseur ! Mon cher Jean-Claude, je vous l’ai déjà dit, je ne vous remplace pas, je viens juste vous compléter. Je viens continuer votre œuvre pour rendre notre espace indianocéanique toujours plus viable. Ensuite, ce soutien des pays m’est nécessaire pour réaliser l’objectif principal que je me suis assigné : la SECURITE sous toutes ses formes.

En effet, depuis la fin de la guerre froide, les relations internationales sont en pleine mutation. Les Sujets de droit international comme la COI sont appelés à se refonder, à se reformuler jusque dans leur cadre sémantique. Pour la COI, cette refondation lui permettra de mieux s’intégrer, et de mieux se projeter au-delà même de ses grands voisins d’Afrique. A cet égard, je souhaite évaluer rapidement notre Accord de siège avec l’Etat mauricien pour que la COI puisse mieux travailler au service de tous et se projeter plus efficacement à l’international.

Ce travail fait, notre organisation sera en mesure de s’attaquer avec plus d’assurances aux multiples défis que pose l’INSECURITE. C’est indispensable à notre progrès collectif. 
Il faut considérer le monde d’aujourd’hui comme il est : un monde d’opportunités, certes, mais aussi un monde dangereux.

En effet, les terroristes, eux, ont su tirer avantage de la mondialisation ! Ils ont su mettre au profit de leurs desseins abjects le développement accéléré des Nouvelles Technologies d’Informations et de Communications, alors qu’aujourd’hui encore, au sein de notre espace régional, nous n’avons pas réussi totalement à rapprocher nos peuples par une bonne connectivité. 

Il y a aussi les failles de la mondialisation à travers lesquelles s’engouffrent les réseaux de la criminalité organisée. Cette délinquance de grande ampleur touche au cœur de nos sociétés et de notre richesse, par les trafics de drogue qui se répandent de façon rapide, particulièrement au sein de la jeunesse, et par les trafics rémunérateurs qui affectent notre biodiversité, détruisent nos richesses naturelles et ponctionnent les ressources marines.
Face à la montée des périls, la COI doit s’engager aux côtés des Etats pour former un bataillon bien équipé.

Nous serions plus à l’aise pour agir si une Charte était adoptée pour servir de cadre commun aux activités de nos divers services spécialisés. Cette Charte reposerait sur le respect des principes démocratiques, mais offrirait aussi un cadre juridique permettant aux gardiens de l’ordre de nos pays d’échanger entre eux de façon adaptée aux besoins de la prévention et de la répression des crimes et délits. Avec le développement de la technologie, les services de sécurité de nos pays pourraient disposer simultanément, en quelques secondes, de la même information. Ils prendraient ainsi les décisions qui s’imposent en parfaite coordination. 

Toujours en matière de sécurité globale, je veux considérer, durant mon mandat, la sécurité alimentaire comme un élément essentiel du dispositif de mise en œuvre de notre politique de coopération régionale.

Nous ferons le suivi de votre plaidoyer à Rome, Cher Jean Claude, auprès de la FAO et du FIDA, et avec l’appui des autorités malgaches comme de tous nos Etats, nous concrétiserons l’idée de faire de ce mandat qui s’ouvre celui de notre souveraineté alimentaire renaissante.
Ne doutez pas non plus de mon engagement au service de la sécurité environnementale et climatique. En tant que seule organisation régionale insulaire d’Afrique, qui a été particulièrement active et remarquée à la COP21, je redis solennellement l’importance que j’accorderai à ce volet de notre action.

Aussi, nous poursuivrons l’effort déjà déployé par notre organisation et soutenus par les Etats membres et nos partenaires, en particulier l’Agence française de développement, pour la santé des Peuples de l’Indianocéanie. Nous devons consolider et pérenniser cet effort parce que la santé des populations demeure pour nous une priorité fondamentale. Je suis convaincu qu'avec votre influence, Madame la Présidente de Maurice, la COI remportera également de belles victoires en matière d’égalité des genres.

Il ne peut y avoir non plus de sécurité globale sans sécurité économique et financière. Le monde dit moderne ne peut se satisfaire d’une situation dans laquelle l’austérité et le libéralisme à outrance seraient les seules armes pour lutter contre le chômage de masse et la délinquance qui en découlent. La finance internationale doit apporter sa contribution à la construction d’un meilleur équilibre économique et social. Je propose donc que notre organisation, avec l’appui de ses partenaires, notamment de l’Union européenne et d’autres organismes internationaux spécialisés, mette en place un mécanisme de réflexion pour trouver les voies et moyens de sécuriser les banques et institutions financières qui opèrent dans notre région afin de leur permettre de réaliser ceux pourquoi elles sont faites : soutenir au mieux l’économie réelle et le secteur privé de nos pays.

Honorable Assistance,

Nous, Peuples de l’Indianocéanie, avons la chance d’appartenir à une organisation, petite certes, mais capable de tenir un rôle original sur la scène internationale. L’un des nôtres, la France, est aussi membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Il en est de même pour la République Populaire de Chine, premier pays membre observateur auprès de la COI. Il est indéniable que cela constitue l’un des meilleurs atouts sur lequel nous pouvons nous appuyer dans la concrétisation de nos objectifs. 

L’élargissement de nos partenariats constituera un autre axe de l’action que j’entends mener. C’est pourquoi, je forme des vœux pour que de nouvelles candidatures de qualité se manifestent.
Dans cet ordre, je pense en particulier à celle de l’Inde qui a toute sa place, à mes yeux, auprès de nous. Je pense aussi à l’Ordre de Malte. Je pense également à l’Organisation Internationale de la Francophonie avec qui vient d’être renouvelé le mois dernier le Protocole de coopération et qui nous permettra d’aller plus loin, en particulier dans les domaines de la culture, de l’enseignement et de l’Etat de droit.

Cela me permet de rappeler devant Jean Claude de l’Estrac, qui a porté haut les couleurs du combat francophone, que la francophonie est constitutive de l’identité de notre organisation régionale, même si je sais que Maurice et les Seychelles sont aussi membres du Commonwealth et qu’ils nous apportent, à ce titre, une richesse supplémentaire comme les Comores sont aussi membres de la Ligue des Etats Arabes tout en défendant vaillamment notre espace francophone.
Cela m’amène au monde arabo-musulman, acteur naturel de la vie du Grand Océan Indien. Son influence s’est étendue jusqu'à nous et baigne notre environnement proche. Durant les prochaines quatre années, j’espère pouvoir apporter la preuve tangible que nous avons tout à gagner à ce rapprochement.

C’est ce qui m’amène, enfin, à évoquer les moyens au service de notre organisation. 
Mesdames et Messieurs, je ne crois pas que nous puissions nous satisfaire d’une situation déséquilibrée où l’importance d’un partenaire le convertit de facto en 6ème membre de la COI. Cette situation n’est saine pour personne. Je voudrais donc m’adresser ce soir directement à notre principal partenaire, l’Union européenne. Je souhaite que nous revenions ensemble aux sources du partenariat sur la base du respect mutuel et de l’esprit de dialogue. Les sujets ne manquent pas pour accroître et améliorer notre relation au service de notre région mais aussi des intérêts de l’Union européenne. Je ne ménagerai, pour ma part, aucun effort pour rendre notre coopération toujours plus efficace et transparente.

C’est aussi pour cela que j’ai la conviction que la recherche de nouveaux financements est capitale pour assurer la pérennité et l’indépendance de notre organisation. La COP21 nous a ouvert récemment de nouveaux horizons. L’accès au financement du Fonds Vert sera une priorité. Elle le sera d’autant plus que l’après Cotonou frappe déjà à notre porte.

La COI doit être une force de propositions, aux côtés des autres organisations régionales, face à l’importance du défi auquel l’ensemble des pays ACP va être rapidement confronté. C’est pourquoi, je propose de tenir, dans les mois qui viennent, une conférence des organisations régionales d’Afrique orientale et australe pour étudier et débattre ensemble, ici, à Maurice, des options qui s’offrent à nous tout en veillant au respect des intérêts et de la spécificité des Etats insulaires en développement.
Pour terminer, Honorable Assistance, je formule le vœu de voir le Secrétariat général, les Chargés des missions, les Chefs des projets, tout le personnel de la COI et mes proches collaborateurs continuer de remplir fidèlement leurs missions comme ils l’ont toujours fait avec mes prédécesseurs et je prie le Tout-Puissant pour que la COI s’épanouisse et les Peuples qui y vivent, cohabitent en harmonie et dans la paix pour que VIVE LA REGION DE L’INDIANOCEANIE !

Je vous remercie.

Discours d’investiture de Hamada Madi Boléro, nouveau Secrétaire général de la COI. 
Maurice le 13 juillet 2016. 
Par Mrimdu
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