Nous sommes concernés aussi!

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Le compte à rebours a commencé pour la nouvelle équipe, le nouveau gouvernement. Et comme dans chaque nouvelle aventure, s'entremêle co...

Le compte à rebours a commencé pour la nouvelle équipe, le nouveau gouvernement. Et comme dans chaque nouvelle aventure, s'entremêle courage et hésitation, crainte et espoir, confiance et frustration...

il est cependant de bon ton de pouvoir commencé à résoudre ce qui est faisable avant ce qui est agréable, et ce d'une manière incrémentale en se basant des expertises et des avis des uns et des autres surtout en évitant les périples erreurs du passé. 

En effet, le problème de l'énergie en exemple, même si il est urgent de le régler, ne va pas néanmoins se résoudre dans l'immédiat avec une baguette magique. C'est un problème qui fait rage dans bon nombre de pays les moins avancés. C'est un problème délicat et complexe (production, consommation, maintenance, expertise, commercialisation, technologies...). 

Il n'est pas insensé de distiller des pistes de solution abordables afin de mieux contrôler d'une part la production actuelle, et une mesure rigoureuse, et d'autre part, diminuer la dépense de consommation inutile, en particuliers pour les sociétés d'État afin de réduire le nombre d'heures de délestages avant de tâtonner sur des énergies vertes qu'on a peut ou prou d'expertise dedans. L'idéal est d'arrivée à couvrir les 24 heures chaque jour partout dans le pays, cela reste un idéal !

Il y a aussi le problème de corruption qui peut être maîtrisée avec des moindres frais. D'ailleurs, lutter contre la corruption n'a jamais trop demandée une bagatelle d'argent, au contraire c'est juste un effort personnel et sociétal. 

C'est parfois risible que tout le monde veut stopper la corruption, et en même temps on y participe presque toutes et tous d'une manière ou d'une autre. D'une manière caricaturale, si les gouvernants sont coupables de corruption; c'est que les gouvernés le sont aussi tout autant. La corruption est toujours un jeu malsaine qui se joue à deux. ô combien parmi ceux qui acheminent des produits de l'extérieur, et qui en effet viennent faire les yeux doux aux douaniers ? ô combien de ceux qui veulent des contrats spéciaux sur tels ou tels secteurs, et qui débâclent les pot-de-vin sans commune mesure ? On doit parfois faire la part des choses et être honnête envers nous-mêmes.

Pour soigner cette anomalie, on pourrait peu à peu converger, dirigeant comme citoyen ordinaire, à embraser le chemin de l'équité, de l'éthique et de la justice, même si je comprends que les premiers gestes doivent nécessairement venir du haut de la pyramide autant dans l'exécution que dans la condamnation. Le gouvernement doit être le plus transparent envers les citoyens sur ces questions.

il y a aussi ce grand corps malade qui est la fonction publique. L'espoir de tout les diplômés et le casse-tête pour chaque gouvernement. Pour un peu palier les problèmes fonctionnels dans sa gestion, il y a lieu, de trouver d'autres ressources fiscales, changer la géographie du capital de certaines sociétés d'État, remodeler les procédures de gestion en interne.

La fiscalité doit impérativement venir au secours de financer la fonction publique en taxant un peu plus ceux qui gagnent plus. Il serait bien de tester différents scénarios de taxation pour les ménages, le parc de transport routier et maritime, les sociétés...quitte aussi à solliciter une taxation spéciale pour certains ressortissants comoriens à l'étranger, selon des critères acceptables. Il ne devait pas y avoir une différence entre la liberté d'expression, la liberté de choisir et /ou la contribution fiscale pour chaque citoyen. Tout cela participent à la cohésion et au bon fonctionnement d'un pays. On doit sortir de notre cocon et comprendre que nous sommes une nation. Cela implique des sacrifices pour tout le monde.

Le deuxième sport préféré de nos dirigeants, après le football, ne doit pas être les aller-retour à des institutions internationaux pour aller cherché - quémander vous dites - des moyens pour financer et/ou refinancer le pays. A quoi bon alors de faire des élections ?

Par ailleurs et bien hélas, pour un pays à majorité musulmans, le détournement de fond, la malversation, le pot-de-vin, la mauvaise gestion sont légions et gangrènent par ricochet l'administration publique. Il faut attendre parfois la fin d'un mandat pour faire de l'audit sur les comptes de l'État et vérifier si il y a lieu à faire des poursuites judiciaires qui ne règlent rien au fond.

Il serait peut être opportun et judicieux d'établir un système permanent, d'auditeur national, vérificateur général ou commissariat au compte qui peut veiller scrupuleusement sur les procédures de gestion de chaque entité publique et chaque ministère pour les 4 gouvernements. L'auditeur national peut être proposé par les députés ou la société civile de par son authenticité et son expérience mais nommer par le président.

Cette entité parapublique pourrait représenter un contre-pouvoir et une balise nécessaire pour une gestion saine du budget de l'État. Nous avons d'ailleurs des experts comptables de part le monde, nous ne pouvons pas pondéré non plus le nombre d'étudiants bardés de diplômes en comptabilité, en audit et en système d'information capable d'exercer cette pratique. Cette entité pourrait bénéficier d'une totale liberté de pratique saine pour au moins tenir informée les contribuables, éviter les abus des dirigeants en exercice et une voie de permanence et de continuité dans la gestion de l'administration publique. 

Par dessus tout, on a beau à régler la production de l'énergie, assainir une gestion fiable, proposer des alternatives de permanence et de continuité dans les affaires mais ce qui compte le plus c'est la politique de vivre, enfin de survivre, en occurrence la maîtrise des prix des produits de base (riz, sucre, lait, sel, poisson...). Il est inconcevable que du jour au lendemain, comme si on vivait dans un pays sans loi ni foi; les prix des denrées augmentent d'une manière vertigineuse sans raison aucune. Personne ne lève le petit doigt du moins les responsables se cachent souvent derrière leur petits doigts sur ces affres machiavéliques. 

Si les produits importés sont chers, il serait mieux de trouver un autre moyen de facturer les principaux grands commerçants par échelons de paiement, par crédit d'impôts, par subventions... pour que eux en retour révisent leur prix pour le bien du consommateur final. Sur quelle base d'ailleurs on peut estimer le coût d'un un produit local aux Comores ? 

On se doit ainsi de changer de méthode de pensée et de pratique, au lieu de taxer le gouvernement de tous les maux même si ce dernier est l'instigateur des grandes stratégies mais nous tous devons aussi faire le sursaut de faire bouger les lignes à notre manière. 

A vrai dire, nous sommes toutes et tous concernés !

Hadji Ahmed charif
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