La situation tant sociale que sanitaire tendue à Mayotte interpelle aussi à La Réunion. Notamment du côté de la Ligue des Droits de l'...
La situation tant sociale que sanitaire tendue à Mayotte interpelle aussi à La Réunion. Notamment du côté de la Ligue des Droits de l'Homme qui appelait ce samedi matin à la mobilisation, sur le parvis des droits de l'Homme à Champ Fleuri.
Une mobilisation "pour exprimer une commune solidarité réunionnaise face à la crise que traverse Mayotte", mais qui a été plutôt modeste, puisque une centaine de personnes a répondu à l'appel de la LDH, dont quelques élus, à l'image de Gilbert Annette, maire de Saint-Denis.
Plusieurs associations se sont unies à la démarche de la LDH, et ont également été présentes ce matin, comme l'association Hamahamet Comores Réunion (HCR), Génération Yakweli, ou encore Amnesty International Réunion.
Isnelle Gouljar, la présidente de la LDH-Réunion rappelait lors d'une conférence de presse cette semaine que "la violence est incompatible avec les valeurs de la République" et précise que ce rassemblement est un appel "à l'arrêt des exactions, pour le rétablissement de l'État de Droit et la paix sociale".
Les associations signataires de la charte créée autour de cette cause ne comptent pas s'arrêter à ce rassemblement. Plus que jamais, elles se disent prêtes "à poursuivre une action concertée en vue d'obtenir des résultats concrets en matière de sécurité et de paix sociale à Mayotte et de contribuer à un avenir humain en océan Indien."
Par JIR - clicanoo.re
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