Il faut aller jusqu'au bout de la logique En cas de médaille d'or pour l'île comorienne de Mayotte, le ministre des sports f...
En cas de médaille d'or pour l'île comorienne de Mayotte, le ministre des sports français affirme que la marseillaise va résonner. J'estime que dans ces conditions un simple boycott ne suffira pas. Le gouvernement Ikililou doit montrer qu'il y a des couilles de taureau. A commencer par déclarer Monsieur Jude persona non grata. Je pense qu'il faut ensuite mener une vraie offensive auprès de la COI et des instances internationales, Union Africaine et ONU pour dénoncer cette violation et exiger des sanctions.
La troisième des choses, c'est d'envisager de quitter la COI car mieux faut être seul que mal accompagné.
Par Toyb Ahmed
C'est la France qui finance la COI. C'est sa chose. Mayotte et La Réunion ne lui suffisent pas. Il fallait créer une organisation avec laquelle, elle aura tout le controle de la zone. Je pense que les Comores doivent quitter cette COI qui n'a jamais soutenu les Comoriens.
Andhumdine Athoumani
Comme j'aime à l'écrire "seuls les combats non livrés sont perdus d'avance".
Vendredi, lorsque nous avons pris la décision de ne pas présenter notre équipe féminine de football en match d'ouverture contre la Réunion aux Jeux des îles de l'océan indien et de nous retirer de cette compétition tant que nous n'aurions pas obtenu le visas de nos 3 joueuses restées à quai à Moroni, certains de nos collègues nous ont pris pour des fous. Que le combat était inégale face à la toute puissante ambassade de France aux Comores et que c'était donc foutu d'avance.
Et pourtant, quelques heures plus tard, cette position courageuse et assumé a fait boule de neige. Avec la solidarité de tous les sportifs qui ont à leur tour menacé de ne pas participer aux jeux sans leurs athlètes restés à Moroni pour faute de visas, l'ambassade de France finissait par mettre un genou à terre en délivrant les dites visas à quelques minutes du défilé de notre délégation. A ce moment là, nous pensions que tout été réglé. Les cris de joie et l'hymne nationale comorien se faisaient fortement entendre aux alentours du stade olympique. Mais le meilleur restait à venir.
Après avoir ouvert le défilé des délégations au stade olympique, suivi de Madagascar, que ne fut pas notre surprise de voir les athlètes mahorais défiler avec le drapeau français suivi de la Réunion sous la bannière "France Océan Indien". Notre réaction ne s'est pas faite attendre. Nous avons immédiatement quitté le stade. Et c'est avec fierté que nous avons été informé, en début de soirée, de la décision du gouvernement de retirer les Comores de ces 9ème jeux des îles de l'Océan Indien.
Si je suis triste pour les athlètes qui ne vont pas pouvoir exprimer leur talents dans les différents disciplines où ils étaient engagées, je ressens une grande fierté d'avoir participé à cette journée historique.
Marahaba bo MGU.
Crédit photos : Mp Manecy
Ben Amir Saadi Jri
Titre:larédaction
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