«Ahmed Sambi est malade. Il n’est pas bien. C’est le châtiment de Dieu»

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«Ahmed Sambi est malade. Il n’est pas bien. C’est le châtiment de Dieu»

Maître Saïd Larifou, Président du Parti RIDJA, à cœur ouvert: interview exclusive.

Lemohelien.: Quel regard portez-vous sur la situation générale des Comores aujourd'hui?

Maître Saïd Larifou: Depuis l'adoption de la Constitution du 23 décembre 2001 et la mise en place des nouvelles institutions républicaines, et nonobstant de dysfonctionnements, lourdeurs et imperfections, les Comores disposent d'un arsenal institutionnel adapté à la définition et à la réalisation d'objectifs de lutte contre la pauvreté, qui frappe plus de 80% de la population comorienne. Les institutions politiques existent. Mais, que pouvons-nous faire quand on a assisté aux imperfections et aux irrégularités ayant marqué de façon profonde et inacceptable les élections du chef de l'État et des Gouverneurs des îles en 2010? 

Nous avions réussi et nous réussissons toujours à doter les Comores d'un espoir d'alternance politique crédible, surtout par rapport à la triste période des mercenaires. Il y a des acquis indéniables et positifs, dont la stabilité politique. Mais, la situation économique et sociale est catastrophique. C'est pour lutter contre ce mal-vivre que je me bats politiquement, notamment en vue de l'amélioration de ce qui est à améliorer, et pour conserver...

...et consolider les acquis. En matière économique, sociale, diplomatique, éducationnelle et judiciaire, nous sommes en face d'un chaos total. Il n'y a aucune exagération à affirmer que les dirigeants du pays manquent d'imagination et de volonté politique. Il y a un déficit total de conviction. Il y a un déficit d'identité. Il y a un déficit de direction et de gouvernance, toutes choses qui ont la fâcheuse habitude de plonger le pays et sa population dans un désarroi total.

Lemohelien: Vous dressez donc un tableau très sombre de la situation. Mais, est-ce que vous êtes en mesure de proposer une politique alternative?

Maître Saïd Larifou: À quoi servirait un grand parti politique comme le nôtre s'il ne pouvait proposer des projets alternatifs? Étant dans une organisation politique qui relève à la fois du parti de cadres et du parti des masses, nous avons évalué la situation avant d'envisager les solutions. Il faut un électrochoc pour les Comores, un vrai changement qui devra être incarné par des Comoriens qui croient qu'une autre vision étatique est possible pour notre pays. Ceux qui dirigent le pays font preuve d'amateurisme, d'insouciance et d'irresponsabilité. Ils font semblant de diriger les Comores, mais ils se fichent des Comoriens. 

Comment concevoir et surtout accepter que le Président des Comores soit le chef d'État le mieux payé du monde, avec un salaire de 12 millions de francs comoriens, sans compter les autres attributs financiers et matériels, alors que nous n'avons ni hôpital, ni École publique, ni électricité, ni réseau de distribution d'eau, ni un réseau téléphonique correspondant aux technologies actuelles, avec des Comoriens qui meurent sous les eaux du bras de mer séparant Anjouan de Mayotte à une échelle industrielle, sans aucune réaction des pouvoirs publics? [next] Le nombre des morts entre Anjouan et Mayotte est plus élevé que celui enregistré en Centrafrique, où sévit une énième guerre civile, qui inquiète la communauté internationale. 

Les dirigeants ne se soucient même pas de l'Islam, qu'ils instrumentalisent politiquement. Paradoxalement, notre pays enregistre un taux très élevé de cadres très bien formés, mais démotivés, découragés, désabusés. Je souhaiterais que les Comoriens sortent du fatalisme né d'un pessimisme très profond car rien ne se fera aux Comores sans changement de mentalités. Notre pays a besoin de ses enfants. Les parents ont investi sur ces enfants pour que ces derniers sauvent leur pays. Le changement tant attendu par les Comores sera un simple slogan si les cadres comoriens ne donnent pas le meilleur d'eux-mêmes.

Lemohelien: Et vous croyez que l'heure du grand changement est bien arrivée?

Maître Saïd Larifou: Je le crois parce que je le sais. Les Comoriens sont perméables aux idées de progrès et de patriotisme. Ils sont accessibles à une volonté de changement. Ils sont fatigués par la vie actuelle. Un plan de développement économique et social avec peu d'argent et une inébranlable volonté est à notre portée. Ce plan de développement doit devoir répondre aux besoins de la population, en nous servant intelligemment du peu de ressources dont nous disposons. Il nous faut un partenariat stratégique avec les pays voisins: Madagascar, Maurice, la Réunion, Tanzanie, Mozambique et même Kenya et Seychelles. Si nous concluons des accords avec ces pays, notamment en matière alimentaire et médico-sanitaire, des secteurs économiques et sociaux des Comores en tireront profit. À titre d'exemple, cela aidera à faire face aux traitements des maladies. 

Dans les 20 ans à venir, nous pourrions faire beaucoup de choses avec Madagascar, notamment par la location de terres à cultiver, mais aussi en matière de santé et d'enseignement. À Madagascar, le Parti RIDJA a lancé un projet-pilote de location de 24 hectares, avec l'appui de jeunes cadres comoriens formés à sur la Grande Île. Le RIDJA a même créé la Fédération nationale des Associations régionales pour le Développement économique des Comores. Au premier trimestre 2014, nous organiserons, à Madagascar, le Forum des Jeunes Diplômés de l'Extérieur. Nous devons consacrer notre budget à des vraies priorités, à de vrais projets de développement économique et social entrant dans le cadre d'une vision économique à la fois ambitieuse et réaliste, une vision proprement comorienne, avec le peu de revenus dont nous disposons.

Lemohelien: En tant qu'avocat, quel regard portez-vous sur la «Justice» comorienne, objet des quolibets et moqueries de la population?

Maître Saïd Larifou: La Justice comorienne pose  problème. Il faudra sans doute penser à un tutorat étranger pour renforcer et améliorer la compétence et l'expertise des magistrats de notre pays. Tant que la Justice comorienne n'est pas réformée en profondeur, l'investisseur étranger aura peur de notre pays.

Lemohelien: Constatez-vous que hormis les acteurs politiques et médiatiques qui se situent en dehors de la mouvance des partis politiques, l'opposition ne se fait pas entendre? Elle est trop molle, timide et silencieuse.

Maître Saïd Larifou: Il existe bien, aux Comores, une opposition, mais qui travaille avec des moyens très limités. Quand il y a de grands enjeux nationaux qui se présentent, nous agissons et réagissons. Au RIDJA, nous avons été de tous les combats, notamment sur le dossier du mandat des Députés. Après le discours du Président Ikililou Dhoinine contre la corruption, nous l'avons rencontré et avons eu avec lui une séance de travail d'une très bonne facture et d'une très grande franchise. Nous avons mobilisé la population contre la corruption [next] et contre les crimes économiques. Nous avons notamment demandé beaucoup de publicité et de contrôle sur les marchés publics, afin d'éviter la corruption.

Lemohelien: Est-ce que, au moins, l'opposition comorienne a accès aux médias publics?

Maître Saïd Larifou: La situation est lamentable. Absolument lamentable. Lamentable et abominable. Le journalAl Watwan a une couverture équitable de toutes les expressions et sensibilités politiques. Mais à la Radio et à la Télévision, il a été adopté une couverture très sélective et ségrégationniste, qui correspond à l'ostracisme total frappant injustement les partis d'opposition. La Radio et la Télévision ont leurs têtes et leurs connivences. Le RIDJA n'a jamais bénéficié de la moindre couverture de la part de la Radio et de la Télévision d'État. Notre combat pour la promotion du Droit et du développement politique et contre la corruption est complètement ignoré des médias publics. C'est regrettable.

Lemohelien: Aujourd'hui, l'ancien Président Ahmed Sambi, un homme rendu très riche par le pouvoir, fait tout pour montrer que le pays lui appartient et qu'il peut placer à la tête de l'État son candidat. Faut-il constituer un Front républicain pour sauver le pays de cet homme aux ambitions personnelles et claniques illimitées et inquiétantes?

Maître Saïd Larifou: Ahmed Sambi est un Comorien comme les autres. Il a des droits et des obligations envers la collectivité nationale. Dès lors, il doit faire en sorte de s'expliquer sur les sources de son enrichissement à la fois rapide et colossal. Quand il est devenu Président de la République en 2006, il avait à peine de quoi manger. Maintenant, il est devenu milliardaire. La décence voudrait qu'il s'explique sur l'origine de son enrichissement. Nous interpellons la France, Madagascar, la Tanzanie et les Émirats Arabes Unis pour qu'une enquête soit menée de manière approfondie et sérieuse sur l'origine de sa fortune. On doit connaître l'identité de ses prête-noms et le montant de leurs avoirs. Bien évidemment, il n'y a pas que lui. 

Il y a les autres aussi. Le système d'enrichissement illicite l'a beaucoup favorisé, lui qui s'est sucré sur le dos des Comoriens. Sous Azali Assoumani et Ahmed Sambi, les Comores ont enregistré une régression en matière de gouvernance et de démocratie. Mais, dans une remarquable dignité, les Comoriens ont démontré que l'argent ne fait pas tout. Ahmed Sambi a tout fait pour imposer Ikililou Dhoinine à la tête de l'État. Mais, comme Dieu est vraiment contre ses agissements, tous ceux dont il a favorisé la carrière, de Mohamed Abdouloihabi à Ikililou Dhoinine, ont fini par se séparer de lui, à le mépriser et à le détester. Il doit s'interroger sur les origines divines de ce rejet. 

En 2006, pour devenir Président, il disait être prêt à arracher et à jeter le collier de sa femme si ledit collier avait été touché par un acte relevant de la corruption. Dieu le punit pour ses mensonges, sa corruption. Il doit s'excuser devant Dieu et devant les Comoriens. Ces excuses valent plus que la constitution d'un Front républicain pour sauver le pays des agissements de cette personne. Il n'a réalisé aucun de ses projets. Il devait avoir la décence de se montrer plus discret et moins disert.

Lemohelien: Il est candidat au poste de Président de la République en 2016. Vous en pensez quoi, vous?

Maître Saïd Larifou: Il dit ça pour faire parler de lui, comme il est allé en Afrique du Sud, aux obsèques de Nelson Mandela, pour s'afficher auprès des grands de ce monde et essayer d'en tirer un profit politique. Il se sert donc de la mort et du deuil, sans vergogne. À l'étranger, il dit qu'il est toujours le Président des Comores. Ahmed Sambi est malade. Il n'est pas bien. C'est un châtiment de Dieu. Dire qu'il avait laissé dans les caisses de l'État 11 milliards de francs comoriens avant de quitter le pouvoir le 26 mai 2011, tout en se taisant sur un détournement de 200 millions de dollars, est un acte très grave. Il y a un problème Ahmed Sambi. Sa candidature en 2016 ne me fait pas peur. En 2010, il nous a volé notre victoire, et le reconnaît aujourd'hui. 

Aucun Comorien ayant des convictions n'a peur de lui. Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2006, j'ai contribué à sa victoire, et en 2010, j'ai contribué à sa chute, quand les Comoriens l'ont poussé par les fesses. Il m'a fait battre à mort à l'Aéroport de Hahaya, alors que je me rendais à Mohéli pour continuer à préparer sa chute peu glorieuse. Ses forces de répression étaient à deux doigts de me tuer. C'était une scène horrible [next] et traumatisante. Compte tenu de sa posture psychologique, il faut l'ignorer. Il nous faut juste une vraie vision pour les Comores.

Lemohelien: Les Députés comoriens viennent de voter une loi dont l'application signifie l'interdiction des partis politiques comoriens. C'est quand même grave.

Maître Saïd Larifou: Cette loi est anticonstitutionnelle et politiquement injustifiable et injustifiée. Ceux qui l'ont préparée ne sont même pas affiliés à des partis politiques et n'ont été élus que par l'usage illégal des moyens de l'État. Demain, sans les moyens de l'État, ils ne seront pas élus. C'est une loi contre les vrais partis politiques, contre les partis politiques qui ne sont pas scotchés aux biens de l'État. Les Députés comoriens commettent une lourde erreur en oubliant la conscience et le pouvoir de la conscience. On doit chercher le problème non pas à travers les partis politiques, mais à travers les dirigeants et les politiciens. D'ailleurs, certains partis politiques ne livrent aucun combat et ne défendent aucune valeur.

Lemohelien: Les Comores sont confrontées aujourd'hui à la montée du Chiisme. Que faire?

Maître Saïd Larifou: Je suis pour la liberté de culte et contre la répression religieuse. La répression contre les Chiites me met mal à l'aise. On ne doit pas réprimer des Musulmans qui pratiquent l'Islam autrement. Les Comoriens doivent se doter d'une identité propre et renforcer leurs éléments identitaires, notamment dans les écoles coraniques, qui doivent être modernisées et enseigner à nos enfants les vraies valeurs de l'Islam, qui découlent de la culture de la modération et de la tolérance.

Lemohelien: Et que peut-on dire de Mayotte, un sujet toujours d'actualité, mais dont la solution joue les arlésiennes?

Maître Saïd Larifou: J'ai 49 ans. J'hérite d'un dossier épineux, lui-même découlant d'une Histoire tumultueuse. Cette affaire est vieille d'au moins 39 ans. Cette affaire me concerne. Je dois l'aborder et proposer des solutions qui prennent en compte des éléments nouveaux, qui n'existaient pas lors de l'accession des Comores à l'indépendance, le 6 juillet 1975. Le temps n'a pas joué en faveur des Comores. À Mayotte, a émergé une classe politique dont certains des acteurs sont nés après le 6 juillet 1975. Les conditions de vie à Mayotte diffèrent de celles des trois autres îles. À Mayotte, prévaut une vision de la vie qui n'est pas celle des autres îles de l'Archipel. Nous sommes obligés d'aborder ce problème avec une volonté de compromis. Il faut un esprit de modération et de compromis pour réconcilier l'Archipel. 

Il y a un déficit de confiance entre nous. Nous sommes dans une «guerre de la salive» qui ne produit pas d'effets. Il nous faut un autre état d'esprit, un nouveau départ. Les 3 îles ne doivent rien imposer à Mayotte, et Mayotte ne doit pas mépriser la revendication comorienne. Il faut des structures de dialogue entre les populations des îles. Dépassons les slogans et les mots d'ordre stériles. Chaque Comorien doit se sentir originaire des 4 îles. Nous avons fragilisé le socle identitaire des Comores. Il nous faut un puissant élément identitaire. Aujourd'hui, même nos enfants se moquent de notre identité. Il nous faut une culture du vivre ensemble. Quand on dit aux Mahorais, «Mayotte est à nous», ils rétorquent par un «ici à Mayotte, personne ne dit que la Grande-Comore est à nous». Certaines complémentarités sont possibles. Il faut travailler sur ces complémentarités.

Lemohelien: Certains parmi les partisans de l'ancien Vice-président Idi Nadhoim disent que Foumbouni et du Mbadjini, respectivement votre ville et région natales, sont tellement soucieuses de voir l'un des leurs diriger les Comores en 2016-2021 qu'elles vous ont forcés, Idi Nadhoim et vous, à amorcer un dialogue politique. Expliquez-nous tout ça.

Maître Saïd Larifou: Je n'ai strictement rien de commun avec Idi Nadhoim. Il incarne les pesanteurs et les maux qui font reculer notre pays, la région du Mbadjini et la ville de Foumbouni. Je ne vois pas ce qu'il peut m'apporter. Moi, je souhaite rassembler les forces vives du pays, au-delà de Foumbouni et du Mbadjini, étant entendu que Foumbouni est une ville dynamique et pétrie de patriotisme, une ville située dans une région qui incarne des valeurs de solidarité nationale. Au-delà de Foumbouni et du Mbadjini, il y a les Comores. Les Comores constituent un jeune État, qui a besoin d'une vraie vision et non d'une cuisine faite sur la base de je ne sais quoi. 

J'ai besoin de Comoriens valeureux pour un vrai combat politique. Si Idi Nadhoim estime pouvoir s'identifier par rapport à mes valeurs, il pourrait soutenir ma candidature. Il sera la bienvenue. Mais, il ne sera pas le seul. À Foumbouni, dans le Mbadjini et sur toute l'étendue du territoire comorien, on veut du sang neuf. Or, Idi Nadhoim a fait son temps et n'incarne pas le rêve comorien. Il peut soutenir qu'il incarne ce rêve dont je veux assurer la promotion, et en ce moment-là, il aura sa place dans mon équipe.

Propos recueillis par ARM
© lemohelien – Samedi 14 décembre 2013.
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